vendredi 21 septembre 2012

Lou Doillon - Places / Post UGAW



Je suis littéralement tombée amoureuse de l’album (à la sortie d’I.C.U. le live était ici même sur le blog) de Lou Doillon, et cette voix aurait pu appartenir à Tartampion que je l’aimerais pareil. Evidemment que Lou Doillon évoque beaucoup d’images, de clichés, de fille de mais ici, aujourd’hui il n’est absolument pas question de ça. Il est question d’une voix incroyable, d’une sensibilité fragile désarmante et de textes sublimes. Il est question d’un coup de foudre. 




«Lou Doillon prépare un album», bon très bien, une de plus... Parce qu’avant que Lou Doillon ne puisse se confier à tous les médias de notre beau pays je ne savais rien de son talent de song writer. Donc, je suis très heureuse qu’elle est mis ce talent à son propre service pour sortir Places. Une personne bouleversante ne pouvait sans doute que faire du bouleversant. A 30ans, la presse l'encense : bluffante, surprise de rentrée, inattendue, révélation inattendue, parolière et compositrice incroyable, tous les superlatifs me coupent l’herbe sous le pied. 





La chose la plus étrange de l’album, c’est la sensation qu’elle fait ça depuis toujours dans un anglais grave et profond qui ne laisse aucune place à sa timidité légendaire. Evidemment l’ami de la famille Etienne Daho est là et tombe instantanément amoureux de la princesse déchue d’un clan où tous réussissent. Le vilain petit canard comme elle se dit elle-même trouve ainsi sa place. On pense forcément à un duo futur avec sa demi-soeur (et sans blague il serait incroyablement beau tant leurs voix se complèteraient parfaitement) mais pour l’instant la magie est bien là, sur un truc que personne n’attendait, pas même elle. Si on ne peut jamais la dissocier d’une famille franco-anglaise on doit leur admettre à tous, un truc, c’est cette incroyable élégance dans la fragilité. Cet album est un recueil de poèmes, de mélodie anglaise qui fait jouer les mots douloureux avec une élégance toute Doillon. Et qui se cache derrière, encore une fois... le Zdar et sa magie du mix. Un Zdar qui offre un travail classieux à une voix hors pair : masculine et voilée et la majorité du temps soul non sans rappeler Patti Smith. Et si vous aimez la musique de Lou Doillon alors prenez le temps de lire, tout simplement lire ses paroles, sa vie finalement, de ses histoires d’amour à sa dépression en passant par la difficulté d’être la fille et la soeur de, tout y est de façon nostalgique, magnétique, mystique. Voici la nouvelle Lou Doillon et je l’aime beaucoup ainsi... 




Post à retrouver sur UGAW


Et si vous en avez marre des florilèges lisez donc l'article de Libé, bien mesquin comme il faut... 

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