jeudi 6 juin 2013

Gatsby, lisez le donc old sport!


Je suis nulle pour parler de film... mais quand je dis nulle c'est vraiment sans talent aucun. J'ai une théorie (mes amis vont diront que j'ai des théories sur la vie sur à peu près tout... ma théorie du porte-monnaie ou celle de l'amie-admiration ont eu leur heure de gloire, il ne faut pas croire!) sur les critiques, que ce soit dans la littérature, la musique, le cinéma bref les arts. Il faut un énorme "background" pour être capable d'étudier une oeuvre. C'est là mon côté historienne. Il faut une énorme culture cinématographique pour vous lancer dans des critiques pertinentes (et non celles piquées dans le Télérama pour impressionner votre monde, soyez sincères.). Donc je dois l'avouer, ma culture cinématographique n'est "pas mal" mais dénuée de toute recherche psychologique- j'aime les gros navets comme les Gondry ou les T. Malick, je vais volontiers voir une comédie française de m**** comme je peux me tanner à voir un truc pointu ouzbèque. Je m'en contrefous. Pour moi un film est un divertissement, s'il ne me divertit pas : il me gonfle. S'il me fait me poser des questions (et Dieu sait que je pars au quart de tour) il me laisse dans un état de léthargie qui dure deux jours (mais c'est toujours bénéfique). Je fais partie de cette masse qui aimera toujours plus les films populos que la palme d'or (non, j'attends juste d'être en vacances pour aller voir la jolie Adèle, je ne suis pas non plus fermée). Il n'y a qu'à voir mes soirées en compagnie d'érudits du cinéma : Les Petits mouchoirs : "Ah j'adooore", bim les gens qui sont connaisseurs détestent, La Guerre est déclarée : il m'a fallu une semaine pour m'en remettre et ne plus pleurer en y repensant alors que mes amis d'école de cinéma se marraient bien sur cette "bouse". Allez savoir l'étrange monde subjectif du cinéma-

Pour ma piteuse et riquiqui critique de Gatsby c'est par là ! Pétrie de culture littéraire depuis le plus jeune âge (hum... c'est pour vous appâter), j'ai évidemment lu Francis Scott Fitzgerald. Il est d'ailleurs devenu mon auteur préféré, c'est donc le seul auteur dont j'ai lu tout les livres (+ essais, nouvelles et lettres à sa fille et sa folle de femme incroyable, Zelda). Pour faire comme tout le monde, Gatsby est devenu mon livre préféré, celui que j'aime relire et en comprendre différentes lectures. Alors Gatsby à l'écran version 2.0 2013 il fallait bien aller le voir. 
J'ai presque du mal à trouver mes mots pour donner mon avis. Alors je dirais la même chose qu'après le Gondry qui reprenait Vian, une énorme banalité à laquelle je pense à chaque fois que je vais voir une adaptation d'une oeuvre littéraire : les mots posés sur un papier, cogités pendant des heures pour leur donner de la subtilité et des doubles sens, ne peuvent évidemment pas se retranscrire au cinéma, jamais. Le film Gatsby est tellement lourd et incroyable (on en prend plein les mirettes) qu'il casse toute la subtilité et la douceur d'un Fitzgerald qui dénonçait un monde. Ceci dit, tout le livre est méticuleusement respecté et les acteurs sont incroyables. Dommage pour les images de synthèse qui me faisait parfois douter qu'on avait pas créer Leonardo en pâte à modeler.



4 commentaires:

Marie a dit…

C'est déjà du talent de pouvoir écrire ça

Charlotte a dit…

Moi aussi, j'ai lu Fitzgerald jeune et c'est devenu mon auteur préféré. Je n'ai pas tout lu mais j'ai lu zelda. Par contre, je sais pas mais j'ai comme une réticence à aller voir ce nouveau Gatsby, j'ai peur de ne plus voir que le film en pensant au livre et d'enlever un peu de magie au souvenir de cette lecture. Et puis leo en pâte à modeler, bof un peu non?

Blondeur d'onde a dit…

Lectrice de l'ombre depuis un petit moment, je suis bien contente de voir que tes articles s'allongent, que les réflexions vont plus loin, et je ne t'en suis que plus fidèle !

Lise a dit…

Je l'aime bien moi cette critique!

LA GAZETTE DE LISETTE