vendredi 15 novembre 2013

Des bijoux sophistiqués par Sophie Bille Brahe


Allez savoir pourquoi, je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout, bijoux. Ce n'est même pas une question de culture puisque j'ai autant vu de fringues que de bijoux dans ma jeunesse et dans les magazines. C'est surement parce que je ne trouve que rarement l'esthétique d'un bijou qui me plait, qui est tout à la fois élégant, frappant mais discret, minimaliste mais avec des formes prononcées et peu banales. Née dans une période "tout argent" (mamounette soufflait toujours qu'elle ne pouvait plus mettre sa bague de mariée tout or) je vénère l'or... même en fermant les yeux je choisirais la couleur or (il parait que cela vieillie tout de même sur une nenette de 20ans). Les choses fines, je ne vais pas m'attribuer la primauté de la tendance, doivent me venir des modes, du minimalisme que j'admire de loin, et de tous ces visuels Pinterest où l'air de rien je ne poste que des bijoux très fins. C'est d'ailleurs ce que j'avais adoré chez Adeline Affre (dont il faut que je vous reparle, pour vous évoquer sa ligne en édition limitée de maisons, une vraie tuerie dont je vous parle ce WE sans fautes), ma première vraie révélation dans les bijoux. De loin ou de près j'ai toujours aimé Pomellato, mais pour exemple à mes 13ans devant la vitrine de Tiffany's sur la Cinquième Avenue, me donnant du mal pour singer mon idole de toujours, je ne trouvais aucune vraie beauté dans ces bagues de fiançailles. Allez savoir, le sens de l'esthétisme, se forger un goût, c'est finalement très abstrait.

Ensuite, je dois avouer que j'ai une aversion pour tout ce qui se fait. J'ai conscience en disant cette phrase de passer pour une emmerdeuse parisienne dénuée de sens mais je le pense. J'ai beaucoup de mal avec Dinh Van (alors que la dernière collection, avouons le encore, est juste sublime de minimalisme bien pensé), encore plus avec Ginette ou Red Line. Bon... j'en connais peu aussi.. Mais dans ma petite tête sans culture de joaillerie, j'amalgame bijoux et artisanat, petites mains et petites pièces exclusives, quelque chose de très personnelle finalement. Comme une montre. Tous les jours on porte la même chose (c'est un concept inédit dans la mode non?). Je ne suis pas très bijoux et pourtant dès que j'en voie portés, je fonds... ça donne un charme fou de beaux bijoux, ça donne de la poésie (je ne vous ai jamais parlé de mon amour des mains? Ah ... ça explique bien des choses sur ma poésie du bijou : j'adore les grandes mains fines et élancées, je trouve ça très élégant). 

Si j'avais beaucoup de sous je crois que je dépenserais tout chez Repossi. Mes heures boboïsantes d'accumulation de Dream Catcher me laissent une tendre affection pour Pamela Love évidemment et puis cette semaine j'ai découvert Sophie Bille Brahe.

Et tout d'un coup, ma définition du bijoux a été faite bague, boucle d'oreille ou bracelet. Difficile explication de ce qui me touche dans ces clichés. La communication de ce modèle super nature y est certainement pour beaucoup. Rajoutons à cela des boucles tout le long du lobe comme j'en raffole. Bref une jolie découverte le temps d'un poème. 


Vendu à Aix en Provence et sur Net a Porter

Aucun commentaire: