dimanche 28 septembre 2014

Le manifeste (inutile) de l'anti-collant au mois de septembre


Ok, je sais, j'utilise le mot "manifeste" à tort et à travers. Mais si vous acceptez de rester légers, alors vous conviendrez qu'il s'agit là d'une déclaration écrite par une personne qui expose une position esthétique. Ok ? Donc voici mon manifeste anti-collant. Bon re-ok. Pour que je sois un peu crédible, j'ai rajouté "mois de septembre", parce que je ne vis pas à Los Angeles. Je vous explique.

Chaque année depuis que j'ai... 13 ans et que je peux vraiment m'habiller seule, je me demande quand enlever les collants (nous sommes d'accord, c'est en fonction du temps) et à l'inverse quand commencer à les porter. Autant je suis flexible pour les enlever... Dès 20° je peux les enlever mais je passe par une phase de pantalons courts et examine le métro pour savoir si on peut vraiment les retirer. Alors qu'en septembre je suis inflexible. Je déteste les gens (oui, je dénonce, allons bon) qui mettent des collants alors qu'en août ils étaient presque nus sur une plage ! Septembre quoi... C'est tellement proche de l'été ! Comment les gens abandonnent-ils si vite ? Il ne fait pas non plus 10°, il ne faut pas charrier. Vous comprenez donc que les collants en septembre, ça me met en rogne. J'adore les jambes nues avec une grosse écharpe, là, je comprends la nana qui résiste et qui prône la continuité de l'été.

Certains me diront "oui, mais le 21, c'est l'automne. Donc techniquement, je peux mettre mes collants" et bien non ! non ! non ! Résistez ! Qui a froid aux jambes ? On n'a jamais froid aux jambes en réalité... Mon bémol, c'est quand collant rime avec féminité, comme cette photo ci-dessous qui représente tout à fait l'automne pour moi. Des couleurs féminines et du beige, doux et élégant.

Je sais, nous sommes le 28, mon manifeste est donc complètement inutile. Mais je vous le ressortirai l'année prochaine, comptez sur moi ! Alors pendant deux jours par pitié, profitez de vos jambes nues et exhibez le bronzage que vous avez mis deux mois à avoir avec peine.


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