vendredi 21 novembre 2014

Ibaji, le premier resto coréen de La Jeune Rue, alors ?


Curieusement, j'ai eu beau chercher le mot "La Jeune Rue" sur ce blog, il n'apparaît pas : je ne vous ai donc jamais parlé de ça ?? Dingue vu comment j'ai littéralement soulé les gens avec ce projet. D'abord réjouie (Cédric Naudon veut créer un quartier du bon et du beau : 36 pas de porte racheté au-dessus de République dans le Haut Marais pour installer restauration et magasin d'alimentation réalisés par les designers les plus célèbres de la planète), excitée (mon dieu tant de nouveautés belles et bonnes, ça allait être incroyable), puis circonspecte (après le passage de ce Cédric Naudon, mystérieux homme d'affaires dans Le Supplément, la question se pose : qui est-il ?), inquiète (La Jeune Rue devait ouvrir en juin 2014 et lors des 1 an de la Designer Box dans un des locaux, force est de constater que rien n'a commencé, rien n'a avancé...), méfiante (à la lecture de cette superbe enquête dans le M) et enfin curieuse car le 18 octobre 2014, le premier lieu made in Jeune Rue de A à Z (ils existent deux restaurants déjà ouverts mais ces derniers ont été rachetés et rapidement transformés pour réouvrir très vite, Ibaji est la première ouverture réalisée entièrement par l'équipe de La Jeune Rue) a ouvert au 13 rue du vertbois à Paris.

Evidemment la presse entière et tous les bloggeurs culinaires (ou pas - lorsque nous mangions, Make my Lemonade était là, à attendre une table - preuve sur sa chronique) se sont rués dessus pour juger le début de La Jeune Rue. Beaucoup ne croient pas à ce projet et penses que le lieu se résumera à 4/5 resto rapides sans le faste annoncé au début (la faute aux banques qui bloquent l'argent mystère de ce Naudon ?). Force est de constater, tout de même, qu'Ibaji a fait grand bruit. Certes la plupart du temps c'est pour flageller cette entrée en matière dans un restaurant à la déco signée Paola Navone mais, je n'ai pas le même avis !

Tout d'abord j'ai adoré la déco bien pensé de l'architecte et designer italienne qui n'avait que peu de mètres carrés pour loger un comptoir, des tables, une entrée agréable, un escalier, les cuisines, etc. Même la devanture kawaï présage d'une aventure, ce qui est bien et novateur, peu importe ce qu'en disent les fustigeurs... Le sol et les murs en pierres blanches sont assemblées comme des mosaïques. La découpe de la table est absolument hallucinante. Les suspensions en objets ménagers en plastique rappellent la touche Navone, le comptoir en marbre devant une glace qui allonge l'espace est bien vu. Bref, la déco a tout bon. Mais les gens les attendent surtout sur la nourriture...

Ci-dessous vous verrez mon entrée : sorte de maki à l'épinard, radis et boeuf mariné appelé Gimbap / mon plat : le Kimchee Bokeum Bap, j'ado(oooo)re le kimchee que Patach cuisine si bien, j'ai donc foncé sur ce plat à base de riz aux céréales mélangé au kimchee (légumes fermentés des années et ultra épicé) et légumes avec oeuf au plat sur le dessus. C'est un plat traditionnel coréen que je n'ai jamais mangé ailleurs, mes comparaisons seraient donc inutiles. J'ai vraiment adoooré et j'ai super hâte de testé ça à la maison. En face, ma voisine avait opté pour le traditionnel Bibimbap qui arrive servit dans un plat en pierre chaude, le tout continue donc à chauffer un temps pour finir croustillant... un vrai délice également. Mon autre voisine ayant craqué pour le mini burger reste sur ça faim : c'est bon mais aucun accompagnement n'est servi avec, gloups à 14 € / En dessert : black sesame waffle, comprenez des gaufres au sésame noir, crème fouettée, noix caramélisées et cannelle, aie aie aie une petite tuerie. Mais le chef d'oeuvre, c'est ce yaourt glacé au thé vert et granola au soja toasté. Mon dieu quel délice... il nous faut trouver la recette. Au final, j'ai adoré ! Vraiment, c'était bon et je n'ai pas payé des mille et des cents pour entrées plats desserts. Ce n'est pas révolutionnaire mais si on met de côté "La Jeune Rue", c'est un super resto coréen moderne et branchouille, je ne le renie pas, mais comme j'ai tant aimé la déco que la bouffe, je dis un grand oui à Ibaji.










13 rue du Vertbois - Paris 4e


Aucun commentaire: