dimanche 31 mars 2013

Aimer le malheur, un cas français - YOUPI




Le quotidien britannique The Guardian fait le même constat dans un article qui cite abondamment l'économiste française Claudia Senik. «Les Français qui étaient connus pour leur célèbre «joie de vivre» sont devenus sinistres et sont les seuls à blamer pour ce malaise», affirme The Guardian.
Pour Claudia Senik, le «paradoxe français» - le fait que la prospérité générale du pays ne se traduit pas par le bonheur de ces citoyens - peut s'expliquer par des «attitudes mentales acquises à l'école et à d'autres occasions de socialisation, plus particulièrement pendant la jeunesse».
La France a ainsi le même indice de développement humain que la Belgique ou le Danemark mais se trouve à un niveau bien plus faible sur l'échelle du bonheur ressenti. «Le fait de vivre en France réduit de 20% la probabilité de se déclarer heureux», souligne Claudia Senik. La France a le taux le plus élevé en Europe d'usage de tranquilisants et l'un des taux de suicide les plus élevés. L'Organisation mondiale de la santé souligne que le taux de suicide en France est plus important que dans n'importe quel vieux pays européen à l'exception de la Finlande. Le suicide est la deuxième cause de mortalité en France parmi les 15-44 ans après les accidents de voiture et la première pour les personnes âgées de 30 à 39 ans.

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