dimanche 17 mars 2013

Talk about GIRLS



Vous en pensez quoi de Girls ? Vous regardez ? Vous trouvez que c'est la voix d'une génération ? Cette série suscite un vrai-giga débat outre Atlantique (la grande bloggeuse Leandra que j'adore dans son blog Man Repeller, commente semaine après semaine les épisodes - totalement génial (son blog me fait d'ailleurs toujours penser que Hannah pourrait l'écrire- j'adore ce blog)). Ca commence également à prendre forme en France. Mais à qui diable s'adresse cette série devant laquelle on ne peut que se prosterner (concernant les dialogues surtout, parfois je me les repasse tellement c'est bon) ?
Moi je me marre vraiment à les regarder, parfois je suis gênée et parfois pire, je me reconnais... Et dans ces épisodes remplis d'égoïsme malsain, c'est honteux de se reconnaître et c'est là que je trouve la série particulièrement bien faite. Bon après j'en parlais avec une amie je trouve aussi ça très américain ou plutôt très new-yorkais et forcément certains problèmes ne paraissent pas très français. De Shos vierge naïve effarouchée qui découvre l'amour chez un looser de 33ans et avec, le sexe ou Jenna sa folie et son côté bohème qui cache une différence, ou Marnie déterminée et passionnée qui passe à la looseuse perdue dans un corps de femme fatale à Hannah reine de l'égoïsme-égocentrique-égocentrée (oui oui il faut aller jusque là pour décrire Hannah), il faut choisir. Les rôles mâles se développent plus dans la saison 2 et tous sont aussi complexes que les nanas. Je préfère cette saison 2, mais c'est certainement parce que je me suis enfin habituée à l'environnement Girls : trash franc drôle et parfois si cruel sur une réalité sans chichis. Se découvrir dans nos petites manies c'est parfois très gênant, mais c'est justement là, dans ces moments que l'on découvre le génie de l'écrivain Lena D. (qui joue Hannah et qui est prise en photo plus haut) et sa franchise. Si l'on est gêné c'est que l'on se reconnait- C'est gênant et jouissif.
Alors à savoir si GIRLS est la voix d'une génération je ne sais pas, on l'a tous regardée parce qu'elle nous a été décrite ainsi... En tout cas, si on l'oppose à la même génération réaliste qui foulait le pavé de NYC il y a 20ans : Sex and the City, le changement est bien visible, cru même et parfois totalement déprimant. La série a surtout pour mérite de donner enfin un nouveau souffle à cette génération goinffrée de Gossip Girl, 90210, Newport et j'en passe. Fini le rêve, place à la réalité- Welcome in your life dude.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

C est mamounette qui s inquiète encore : ta gaufre et ton untel la c est en plastique?