samedi 15 mars 2014

Passion décoration pour héritage



Ce Week End, j'ai très envie de vous parler déco. Pas que je me prive d'habitude mes pauvres chouchous... Je ne vous épargne rien : ni les fashion week, les streetstyle, les restaurants monomaniaques, les adresses bizaroïdes, mes plats de tous les jours. Tout y passe et vous semblez rester. Ouf.


La déco... (très "je commence ma dissert' de quatre pages sur le sujet") j'ai longtemps pensé que "j'aimais ça sans savoir pourquoi" mais en y réfléchissant, c'est faux. En y réfléchissant, je pense à tous ces WE où Mamounette m'amenait à Paris et on trottait et on regardait et les Conran Shop et les boutiques Hermès, Comptoir de Famille. Mamounette elle était (enfin je suis comme elle) comme moi mais sans blog. Si Mamounette était née dans cette génération, elle aurait eu un blog génialissime, truffé d'adresses, comme moi (pas que le mien soit génialissime, juste truffé d'adresses, évidemment).

Toujours partante pour aller chiner, découvrir le nouveau restaurant du bout de la rue, discuter avec une créatrice, avec le poissonnier, avec le fleuriste... Elle aurait été une sacrée journaliste lifestyle enfaite. Alors quand mes amis, qui se contre-foutent complètement des nouvelles adresses, des nouveaux sites, des "trucs géniaux sur Instagram", que je tire manger "dans ce truc vraiment génial que j'ai vu sur un site anglais blaaaabla", se demandent vraiment pourquoi je suis comme ça. Moi je pense : Mamounette.



Je crois dur comme fer "à l'apprentissage du regard" et aujourd'hui avec Pinterest, le tas de magazines que je m'ingurgite et les 1000 photos que je regarde assidument sur Instagram, disons que je suis assaillie par des tas de visuels. Et j'adore ça. Le regard s'affine, le goût se fait plus précis, les choix sont certainement plus justes bref mon oeil fait l'amour à l'esthétique la plus parfaite. Tout ça reste évidemment très subjectif et j'affine mon propre goût.

Donc la déco je me la rumine depuis que Mamounette m'amenait dans ma poussette manger dans cet obscur premier "concept store" nommé Colette. Elle m'amenait à la brocante, me trainait dans les magasins, me faisait lire des articles, me montrait tout ce qu'elle adorait. Et je ne rechignais pas du tout : j'adorais ça. Et un bon jour, je me suis retrouvée à "travailler dans la déco" : DINGUE enfaite quand on y pense.


Alors quand on me dit "dis donc quel courage, tu ne fais absolument pas ce que ta famille fait, personne n'est journaliste, personne n'y connait rien" j'ai un léger rictus en pensant "rien n'est anodin".
Lorsque j'achète de jolis cartes de voeux ou de la belle vaisselle du Petit Atelier de Paris ou encore quand je vais chez le fleuriste pour un énorme bouquet pour l'appart, je pense à Mamounette et ce que nous transmettent toutes nos mamans. -cheesy kitchy so kawaï, je le conçois-





3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne connais pas votre mamounette mais je trouve votre analyse très juste et très touchante, j'espère qu'elle lira votre post. Oui la transmission est importante.
Bonne journée à vous.

Eloïse a dit…

Et c'est un joli hommage à mamounette tout ça dis donc !

Anonyme a dit…

Elle le sait la chance qu'elle à ???