mardi 13 janvier 2015

Media radio I love you

Oui, je voulais vous parler radio. Je voulais vous parler de ce média qui ne faisait pas franchement partie de ma vie avant l'année dernière (pendant un mois, j'ai le droit de faire des conclusions et des bilans sur l'année passée à tout bout de champ). La radio pour moi, ça se résumait aux matinales d'Europe 1 que j'entendais en dévalant les escaliers trop pressée (et trop en retard) pour prendre un petit déjeuner et que je réentendais dans la voiture de mon père qui m'amenait au lycée. Quand on était vraiment en retard, on avait le droit à Canteloup et on rigolait tellement. On restait, restait, restait dans la voiture jusqu'à la dernière blague. Point. Contact avec ce média terminé. C'était donc court et pas franchement très instructif, il faut l'avouer. 
Et puis, on m'a vite expliqué que vouloir faire du journalisme sans rien y connaître en radio, ça craignait plus que beaucoup. Alors j'ai installé une radio dans la salle de bains et tous les deux mois j'ai testé une matinale jusqu'à trouver ma (largement) préférée : france Inter. Je ne suis pas là pour vous parler des émissions que j'aime ou de cette radio mais plutôt de l'impact de la radio.

Je me suis rendue compte que ce média était le seul qui pouvait interférer dans ton/mon/notre quotidien (bon ok, j'ai pas fait de brillantes études pour en tirer une telle conclusion, mais ça m'a tout de même frappé). Il faut prendre du temps pour lire, encore plus lire un article en entier puis toutes les pages d'un journal. La télé demande moins d'attention mais elle vous happe, elle vous oblige presque à rester à ne rien faire, assis. Reste la radio qui vous laisse complètement libre et qui doit s'évertuer à être bonne voir meilleure pour justement qu'on y prête l'oreille. Et j'adore.
Chaque matin ou le samedi/dimanche entre midi et l'après-midi, j'écoute la radio. Je connais désormais les journalistes que j'estime et mes émissions préférées. On a eut la chance, en classe, de rencontrer Rebecca Manzoni qui anime une de mes émissions radio préférées, Eclectik, vraiment écoutez, vous ne pourrez plus vous en passer. 

Tout ça pour en arriver à... 116 rue Albert Londres. "Chaque dimanche, de 16h à 17h, Alain Le Gouguec accueille au micro de France Inter un grand reporter, femme ou homme, rédacteur de presse ou radioreporter, photographe, caméraman ou preneur de son, documentariste, blogueur ou dessinateur de guerre…" Et quelle belle émission... Dimanche dernier elle était consacrée à Anne Nivat, une ponte du reportage de guerre qui "revendique la lenteur" et inspire un profond respect. Prix Albert Londres en 2000 pour son récit : "Chienne de guerre : une femme reporter en Tchétchénie". Un bonheur à écouter, d'entendre seulement sa voix, s'imaginer les comportements et la mouvance de l'invité (il faudrait que je vous retrouve le coup de gueule humoristique d'un chroniqueur de la matinale sur l'arrivée des caméras dans les studios de radio, non mais quelle ineptie !). Et pouvoir en même temps que de découvrir une femme incroyable, se brosser les dents, arranger ses cheveux et enfiler son collant...



1 commentaire:

Anonyme a dit…

J adore ton post sur la radio tu as vraiment raison c est le média le plus intéressant qu il soit quand on veut faire autre chose en même temps....et on a beaucoup de bonnes émissions tu devrais nous en parler plus souvent