Comme souvent, ma réflexion sur un sujet a un point de départ sur la blogosphère et les réseaux sociaux. En l'occurrence, je regardais mon Instagram (comme tous les jours) et j'admirais encore une fois une nana de l'autre bout de la planète que je ne connais absolument pas mais dont j'admire le mode de vie tous les jours. Je ne parle pas d'une bloggeuse que je situe et dont je peux donner le métier et le nom de son gosse (oui oui bienvenue dans ma vie parallèle dramatique), je parle de ces filles qui, au détour d'une recherche, postent leur quotidien que je scrute et admire chaque jour. C'est fou non, les réseaux sociaux ? Cette puissance de choc ? Ou comment en passant du temps on arrive à rire d'une blague de Sophie Fontanelle allongée dans son lit, découvrir des poteries réalisées en Afrique du Sud, rêver des vacances d'une australienne au Japon, regarder un défilé presque en live, manger aux quatre coins de la planète grâce aux gens que je follow (suivre en anglais), adorer les chaussures d'une petite fille de 5ans sur l'Instagram de sa mère... Bref, le nombre de choses que l'on se prend en pleine face, tous les jours, pour finalement élargir notre culture.
Selon moi, et évidemment j'insiste sur le côté très personnel de cet avis, les réseaux sociaux sont une chance. Une porte ouverte sur un monde illimité. Je pense à ces nanas déjà brillantes qui auraient pu avoir dans leurs mains il y a 50 ans et ce qu'elles en auraient fait. Des choses extraordinaires j'en suis certaine. Prendre Instagram, Vine et Pinterest pour un plus, c'est mon point de vu. J'engrange des tonnes d'images dans ma tête, des idées et une certaine esthétique que je n'aurais jamais pu avoir sans Internet.
Passée cette interlude love loooove looooooove un brin auto-centré 2.0, parlons de ces femmes qui m'inspirent, tous les jours, grâce à leurs publications. Je ne sais plus depuis quand je suis sur Instagram, quatre ans peut-être... et je suis, en gros, 700 personnes. Des marques, des bloggeuses, des amis, des politiques, des journalistes, des cuisiniers, des stylistes, des mannequins et des inconnus totales qui, littéralement, m'inspirent. Listons celles (parce que les femmes ce sont les meilleures blablablabla nananananère) qui m'interpellent dans une rubrique à part, quelques posts par mois pour vous expliquer pourquoi, bien souvent, elles illuminent ma journée d'un tourbillon de créativité.
Que je les connaisse ou pas, que je sache leur prénom et leur métier ou pas, leur art de vivre m'inspire. Garance Doré parlait dans sa dernière Editor's letter, de l'impact de l'art de vivre dans la mode. Qu'à force d'être inspiré par des êtres qui ne sont pas que des tenues, les marques avaient été obligées de se développer dans le lifestyle. Désormais elles ne proposent pas seulement des jupes et des chaussures mais un mobilier, un style, même de la bouffe... Ce n'est pas anodin par exemple quand Uniqlo choisit Inès de la Fressange : c'est un vrai parti pris d'art de vivre encore une fois. Parce qu'Inès c'est une gueule, un style, une voix, un humour mais aussi un Instagram où l'on peut connaître ses goûts, sa maison de vacances, sa déco, ses marques fétiches et ses lunettes parce qu'en vrai, elle est complètement miro Inès et ça la rend mille fois humaine ce genre d'approche. Aujourd'hui, je pense, on achète autant un sac pour son look que pour la personne qui l'a portée ou créée. Si je fonds pour le Sofia Coppola chez Louis Vuitton ou la collection en jean pour AG d'Alexa Chung, ce n'est pas moins pour le style que pour la personne qui l'a créé et son univers. C'est un tout. C'est un marketing tout entier qui s'adapte à notre évolution.
Cela a commencé avec les bloggeuses qui peuvent mettre en rupture de stock un pull en moins de 24h car elles ne sont pas juste des fringues, on connaît leurs amis, parfois leurs gosses, leurs états d'âme et leurs coups de gueule et si on s'y retrouve alors on a forcément envie (inconsciemment) d'avoir les mêmes chaussures. Du moins on s'identifiera davantage à cette femme qui a (plus ou moins) les mêmes problèmes de poids et de baby-sitter qu'une mannequin aseptisé dans une page de mag aseptisé.
Ca s'est poursuivi avec Instagram et cette rentrée en profondeur dans l'intimité des gens. Au final, si je m'identifie à ce qu'elle prend en photos (et qui reflète donc son esthétique) : où elle mange, ce qu'elle lit, où elle part en vacances, les bagues qu'elle porte, les chaussures de son mec et ses soirées un peu folles, alors je décide de la suivre et c'est un ensemble qui m'inspirera.
Assez dialogué, listez. Aucun ordre - que de l'amor de la Vega - le premier dans quelques jours. Toutes les nanas sur ces photos ont d'ailleurs des Instagram et autres comptes sociaux mega giga inspirants.
1 commentaire:
Je suis certain qu'avec une telle ouverture d'esprit, cette curiosité et cet humour tu dois toi aussi inspirer d'autres nanas comme tu dis..
J'adore cette liberté de ton sans cesse renouvelé, qui me fait passer de biens meilleurs moments que ce que je vois sur mon grand écran.
Alors oui si Internet m'aura apporter qq chose je le dois moi aussi à des gens comme toi, je ne m'en émerveille pas tous les jours mais je devrais !!!
Bonne semaine alors !!
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