samedi 20 juin 2015

YEAH ! : le festoche de ma vie (sans demi-mesure)

Non je ne vais pas vous laisser seulement avec des photos Instagram mal prises mal cadrées pour seul commentaire du festival de ma vie. Vous connaissez ma propension à exagérer. Ce titre est donc à prendre, évidemment, à la légère. Toutefois, arriver à Lourmarin dans le sud de la France sous 30°, prendre du rosé aux supers producteurs de La Vieille Ferme et du bon fromage des producteurs de la région, écouter dans la cour d'un château, monument historique, des groupes dynamiques souvent peu connus mais bien énervés, ça aide à adorer Yeah ! Du 5 au 7 juin 2015 se sont donc succédés sur la scène des chanteurs et groupes d'horizon complètement différents mais tous visiblement ravis d'être ici. Encore une fois, l'ambiance y était mémorable : bon enfant, détendue, gaie. 

On retiendra le déhancher délirant de Black Strobe, fils caché et Français d'Elvis aussi rock'n'roll que séducteur / le live dynamique et déjanté de Who made Who qui nous avait déjà plu au 40 ans de Libé / le set cosmique d'un Laurent Garnier généreux et touchant, contentant les plus jeunes comme ses fans de la première heure en reprenant certains de ses sons les plus connus. "Avec Laurent Garnier, c'est simple, on n'est jamais déçu" entendions-nous un peu partout durant cette dernier soirée, le dimanche / Fujiya & Miyagi qui me suivent dans mes playlists depuis déjà quelques années était un vrai plaisir à écouter. De l'électro à l'état pur mené par des vieux de la vieille qui n'ont clairement rien à envier à la jeune garde, je vous les conseille / Husbands, groupe marseillais, qui m'a chatouillé l'oreille pour que je reste un peu plus à les écouter. Si mes écoutes répétées et obstinées de leurs titres ne m'ont jamais boté, le live a réservé une belle surprise : le chanteur, aussi fou que beau, promis à une belle carrière / Mendelson. Comment décrire ce groupe que je ne connaissais pas, que j'ai donc entendu pour la première fois dans ce Temple de Lourmarin sous une lumière rose. Quel humour... quelle noirceur ! L'enfant torturé d'un Woody Allen rencontrait ce soir là la délicatesse de mélodies pures et inexplicables. Un groupe hallucinant tant il dissonait. Il faut un jour écouter palabrer Pascal Bouaziz pour saisir toutes les nuances de leur, déjà, 5e album / Le set de Moustic évidemment habillé en maître d'école et qui passait avec émotion et élégance (oui oui je vous jure, Moustic était touchant et élégant) les sons qu'il devait jouer avec son ami RKK disparu avant le festival / Charlie O. et son orgue Hammond qui pourrait, si l'emploi du temps ne devait l'en dissuader, en jouer la nuit entière, pour notre plus grand plaisir.




















A l'année prochaine. Yeah !

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