dimanche 20 septembre 2015

La communication "cool" des enseignes alimentaires

Hello bonjour j'aimerais parler communication en ce dimanche béni. Je sais que c'est inhabituel et ne vous attendez à aucune fulgurance de ma part, je n'y connais que ce que j'en pense. C'est dire. 

En fin d'été, j'étais, comme chaque année, à Rock en Seine pour clore les festivités estivales en musique. Et quelque chose m'a tellement choqué que j'ai décidé d'en parler. Je vaquais entre les stands de bouffe pour décider, langue pendue et bavante, où je piquerai ma fourchette le soir-même. Le quartier des foodtrucks n'ayant pas évolué depuis trois ans, j'étais, vraiment déçue. Le fameux "burger de l'amour" du Réfectoire commence à me courir... C'est vrai, il y a une centaine, que dis-je des centaines de camions en France et les organisateurs se sentent contraints de nous ramener TOUJOURS les même. (mon oreillette me glisse que, peut-être, ce sont toujours les même camions qui ont assez d'argent pour participer à ce genre d'événements mais LÀ N'EST PAS LA QUESTION) Je change de côté pour aller m'aventurer à droite de la scène de la Cascade comme on l'appel poétiquement. Et là, force est de constater que les stands sont beaux et inconnus... Attendez. A y regarder de plus près ils sont MEGA connus mais tentent de se fondre dans la masse. Ci-dessous le Père Dodu Rocks... Ahahah non mais Père Dodu ! Il fallait que ceci arrive, Père Dodu est désormais un hipster qui fait rocker ses petits cordons bleus sans saveurs. Dingue. Puis que croise-je ? (c'est difficile à lire einh croise-je ?) Le foodtruck de... Quick évidemment. C'est bien connu, Quick est un petit artisan qui fabrique son fromage en France et arrive à peine sur la scène Foodtruck. Drôle. Mais attendez la meilleure... RichesMonts ne perdait pas la face avec son propre Foodtruck et mieux... son tote bag "In Raclette we Trust", plus branché tu meurs.







J'aimerais tellement pouvoir réaliser une pige pour la presse sur ce phénomène complètement délirant. Parce que ce que j'aime m'imaginer, c'est la réunion entre pontes du marketing à RichesMonts et le petit jeune qui glisse que le tote bag serait une bonne idée. Non, vraiment, dans mon cerveau c'est la franche rigolade. Et ce Père Dodu qui débarque avec un des plus beaux stands bouffe du festival, vous ne vous y attendiez pas, n'est-ce-pas ? Quant à moi, j'ai terminé aux Niçois, coincés entre ces faux-semblants où ils servaient une cuisine de terroir réellement locale et délicieuse. Heureusement, leur stand aussi était joli. Donc si tu viens à RES l'année prochaine, pense à être méga cool, ok ? Et surtout, crois en la raclette, c'est la base du hipster. ahahah.


2 commentaires:

Liberty Riveter a dit…

Ah, voilà un billet d'humeur bien incisif, comme il faut ! Bravo ! ;-)
Dénonciateur, et avec suffisamment d'humour et de causticité pour éviter de tomber dans le côté "donneur de leçons" ou " déjà lu et relu"
On lit et on rit tout en réfléchissant.

Mission accomplie, donc :-)

Anonyme a dit…

Je ne saurais être plus perspicace et talentueux pour dire les choses, je m'incline mais je n'en pense pas moins, bravo, continuez.