dimanche 18 octobre 2015

Ma découverte resto à Paris : Ellsworth




Et dire que j'ai OUBLIE de vous parler de Ellsworth, mais vous verriez le nombre de photos inexploitées dans cet ordinateur, il faudrait y passer ses journées pour faire tout ce à quoi je pense et vous montrer tout ce que je souhaiterais vous montrer ! Bref, il n'est jamais trop tard car Ellsworth vous attend cet hiver pour des déjeuners et dîners dingo dingo. Critique d'Amour.

J'étais tombée follement amoureuse de leur Instagram pour tout vous dire, je zieutais leurs plats bien dressés, élégants et dans l'air du temps avec de la bave au coin des lèvres (sexy non ?). Alors quand Mamounette a débarqué à Paris et qu'elle m'a dit "on mange au resto tous les midis et tous les soirs" (oui, elle est comme ça Mamounette, je fais des listes en l'attendant...) j'avais Ellsworth dans un coin de ma tête pour un dîner ensoleillé. La pièce est tout en longueur et c'est en bout de restaurant que nous avons été installé. La déco a tout bon, sobre, marbre en gardant l'aspect historique de cet immeuble dans les luminaires et ouvertures. 

Pour l'histoire, Ellsworth est le dernier petit de Braden Perkins et Laura Adrian, proprio de Verjus restaurant et bar à vins situés à quelques pas. Un couple américain qui vient distiller sa cuisine moderne dans la capitale. Le concept se veut tapas cool à partager, on choisit trois quatre plats et on déguste des mets sensationnels ! La salade de courgettes, pesto, fêta, pignons, mesclun, beurre noisette m'a tellement plu que je l'ai refaite plusieurs fois cet été (la preuve dans mes assiettes du mois d'août où vous pourrez mater ma propre réalisation !). Les beignets de pot et merlu gréements d'une purée d'aubergine avec de la ciboulette étaient bons sans être gras. Le poulet frit au lait fermenté, choux chinois et sa vinaigrette à la moutarde n'avait rien à me prouver tant je suis une fana de ces poulets au buttermilk venus tout droit du Kentucky (j'en reparlerai tiens ! Très bonne idée de post ! Dès que je le teste à la maison j'en fais un petit commentaire). Plus costaud, les boulettes de chorizo, parpadelle et ses tomates rôties, jaune d'oeuf, pecorino tombaient à pic et la bavette de boeuf shitaké m'a laissé sans voix d'amour. La carte est changeante alors qu'on aimerait l'écumer en une seule fois tant le choix est appétissant. Avant de faire ce choix j'ai lorgné longtemps sur le ceviche de dorade ou les sardines marinées... Bref tout vaut le coup.
Avec Mamounette, on a terminé sur les trois desserts de la carte - pourquoi choisir - avec un fromage bleu et cerises marinés, granité de cerises et de vin rosé et son fromage frais à la framboise et au basilic mais chapeau bas devant l'incroyable glace au malt, sorbet au chocolat, espuma de café et biscuit au lait vanillé. Une tuerie que mes papilles regrettent encore. Bravo bravo bravo. Les prix varient de 10 à 14 € et l'addition en fonction de votre faim... J'y reviendrai forcément leur nouvelle carte me faisant de l'oeil toutes les semaines. J'ai aussi très envie d'y amener Patach'. 
Bref, ce qui se fait de moderne aujourd'hui à Paris, de nouveau, de mixe de goût sans lorgner sur la justesse et la qualité. Ellsworth le vaut bien.









34 rue de Richelieu, Paris 1e

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et il est comment son banquier à Mamounette ? est ce qu'il valide ou est ce qu'il en profite aussi ?
En tous les cas continuez à faire des listes en espérant que Mamounette puisse faire des A/R aussi nombreux sur Paris que votre liste est longue, et tout ça pour notre plus grand plaisir !! (même s'il ne nous est pas possible de venir aussi souvent que vos posts donnent envie)

Au fait, et si Mamounette sa banquière c'était elle !!!