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mercredi 24 février 2016

La passion de la mise en scène

Styling Alessandra Salaris Photo Beppe Brancato

Bon laisse moi te dire, qu'en vrai, on dit "stylisme" mais on s'en fout, ici, on n'est pas dans un journal. Je dois dire que de travailler depuis deux ans (et plus même) dans la déco m'a fait complètement changé mes goûts et mes avis sur la chose. (ca ferait un post très cool si on y pense - ahhh comme j'ai hâte d'être ce soir, parce que ce soir : je blogggggue et je vous écris plein de trucs pour la semaine - la fiesta quoi - bref revenons en...) On en prend plein les mirettes constamment, on voit des choses incroyables, évidemment on a vite fait de devenir...blasé. Ou pas blasé mais exigent. Disons que par exemple, au bout d'un moment, la tendance scandinave : ON EN A FAIT LE TOUR. Ce n'est que mon humble avis. On est constamment à la recherche de nouveaux visuels de dingue donc j'écume Instagram et Pinterest comme une forcenée. C'est d'ailleurs grâce à Pinterest que je peux remonter le sens de mon style si je vais tout en bas du bas du bas d'un tableau et que je le remonte, je remonte trois ans de style déco. C'est fou. Tout ça pour dire que. J'en suis arrivée à adorer le stylisme, la mise en scène, la scénographie présents dans les magazines ou dans les lookbook des nouvelles collections. Il y a une créativité folle et une liberté totale en déco bien plus spectaculaire qu'en mode selon moi. J'ai même créé un tableau rien que pour ça. Je travaille sur le web et le digital veut dire : pas de vrai shopping travaillé en studio mais... des photos de marque. Je peux m'éclater autrement en créant des liens par photos ou objets interposés, c'est le même schéma intellectuel, ce n'est pas le même résultat, dommage. Les blogs s'y mettent de plus en plus, enfin Make my Lemonade et Mamie Boude étaient précurseurs mais on peut aussi penser aux associations de Ma Récré avec l'excellente agence M/B que j'aime à la folie. Il y a tout un monde qui m'intéresse vraiment et où les possibilités semblent illimitées...

Styling Alessandra Salaris Photo Beppe Brancato

dimanche 20 septembre 2015

La communication "cool" des enseignes alimentaires

Hello bonjour j'aimerais parler communication en ce dimanche béni. Je sais que c'est inhabituel et ne vous attendez à aucune fulgurance de ma part, je n'y connais que ce que j'en pense. C'est dire. 

En fin d'été, j'étais, comme chaque année, à Rock en Seine pour clore les festivités estivales en musique. Et quelque chose m'a tellement choqué que j'ai décidé d'en parler. Je vaquais entre les stands de bouffe pour décider, langue pendue et bavante, où je piquerai ma fourchette le soir-même. Le quartier des foodtrucks n'ayant pas évolué depuis trois ans, j'étais, vraiment déçue. Le fameux "burger de l'amour" du Réfectoire commence à me courir... C'est vrai, il y a une centaine, que dis-je des centaines de camions en France et les organisateurs se sentent contraints de nous ramener TOUJOURS les même. (mon oreillette me glisse que, peut-être, ce sont toujours les même camions qui ont assez d'argent pour participer à ce genre d'événements mais LÀ N'EST PAS LA QUESTION) Je change de côté pour aller m'aventurer à droite de la scène de la Cascade comme on l'appel poétiquement. Et là, force est de constater que les stands sont beaux et inconnus... Attendez. A y regarder de plus près ils sont MEGA connus mais tentent de se fondre dans la masse. Ci-dessous le Père Dodu Rocks... Ahahah non mais Père Dodu ! Il fallait que ceci arrive, Père Dodu est désormais un hipster qui fait rocker ses petits cordons bleus sans saveurs. Dingue. Puis que croise-je ? (c'est difficile à lire einh croise-je ?) Le foodtruck de... Quick évidemment. C'est bien connu, Quick est un petit artisan qui fabrique son fromage en France et arrive à peine sur la scène Foodtruck. Drôle. Mais attendez la meilleure... RichesMonts ne perdait pas la face avec son propre Foodtruck et mieux... son tote bag "In Raclette we Trust", plus branché tu meurs.







J'aimerais tellement pouvoir réaliser une pige pour la presse sur ce phénomène complètement délirant. Parce que ce que j'aime m'imaginer, c'est la réunion entre pontes du marketing à RichesMonts et le petit jeune qui glisse que le tote bag serait une bonne idée. Non, vraiment, dans mon cerveau c'est la franche rigolade. Et ce Père Dodu qui débarque avec un des plus beaux stands bouffe du festival, vous ne vous y attendiez pas, n'est-ce-pas ? Quant à moi, j'ai terminé aux Niçois, coincés entre ces faux-semblants où ils servaient une cuisine de terroir réellement locale et délicieuse. Heureusement, leur stand aussi était joli. Donc si tu viens à RES l'année prochaine, pense à être méga cool, ok ? Et surtout, crois en la raclette, c'est la base du hipster. ahahah.


lundi 9 février 2015

L'art de vivre (digital) de ces femmes qui m'inspirent



Comme souvent, ma réflexion sur un sujet a un point de départ sur la blogosphère et les réseaux sociaux. En l'occurrence, je regardais mon Instagram (comme tous les jours) et j'admirais encore une fois une nana de l'autre bout de la planète que je ne connais absolument pas mais dont j'admire le mode de vie tous les jours. Je ne parle pas d'une bloggeuse que je situe et dont je peux donner le métier et le nom de son gosse (oui oui bienvenue dans ma vie parallèle dramatique), je parle de ces filles qui, au détour d'une recherche, postent leur quotidien que je scrute et admire chaque jour. C'est fou non, les réseaux sociaux ? Cette puissance de choc ? Ou comment en passant du temps on arrive à rire d'une blague de Sophie Fontanelle allongée dans son lit, découvrir des poteries réalisées en Afrique du Sud, rêver des vacances d'une australienne au Japon, regarder un défilé presque en live, manger aux quatre coins de la planète grâce aux gens que je follow (suivre en anglais), adorer les chaussures d'une petite fille de 5ans sur l'Instagram de sa mère... Bref, le nombre de choses que l'on se prend en pleine face, tous les jours, pour finalement élargir notre culture.
Selon moi, et évidemment j'insiste sur le côté très personnel de cet avis, les réseaux sociaux sont une chance. Une porte ouverte sur un monde illimité. Je pense à ces nanas déjà brillantes qui auraient pu avoir dans leurs mains il y a 50 ans et ce qu'elles en auraient fait. Des choses extraordinaires j'en suis certaine. Prendre Instagram, Vine et Pinterest pour un plus, c'est mon point de vu. J'engrange des tonnes d'images dans ma tête, des idées et une certaine esthétique que je n'aurais jamais pu avoir sans Internet.









Passée cette interlude love loooove looooooove un brin auto-centré 2.0, parlons de ces femmes qui m'inspirent, tous les jours, grâce à leurs publications. Je ne sais plus depuis quand je suis sur Instagram, quatre ans peut-être... et je suis, en gros, 700 personnes. Des marques, des bloggeuses, des amis, des politiques, des journalistes, des cuisiniers, des stylistes, des mannequins et des inconnus totales qui, littéralement, m'inspirent. Listons celles (parce que les femmes ce sont les meilleures blablablabla nananananère) qui m'interpellent dans une rubrique à part, quelques posts par mois pour vous expliquer pourquoi, bien souvent, elles illuminent ma journée d'un tourbillon de créativité.

Que je les connaisse ou pas, que je sache leur prénom et leur métier ou pas, leur art de vivre m'inspire. Garance Doré parlait dans sa dernière Editor's letter, de l'impact de l'art de vivre dans la mode. Qu'à force d'être inspiré par des êtres qui ne sont pas que des tenues, les marques avaient été obligées de se développer dans le lifestyle. Désormais elles ne proposent pas seulement des jupes et des chaussures mais un mobilier, un style, même de la bouffe... Ce n'est pas anodin par exemple quand Uniqlo choisit Inès de la Fressange : c'est un vrai parti pris d'art de vivre encore une fois. Parce qu'Inès c'est une gueule, un style, une voix, un humour mais aussi un Instagram où l'on peut connaître ses goûts, sa maison de vacances, sa déco, ses marques fétiches et ses lunettes parce qu'en vrai, elle est complètement miro Inès et ça la rend mille fois humaine ce genre d'approche. Aujourd'hui, je pense, on achète autant un sac pour son look que pour la personne qui l'a portée ou créée. Si je fonds pour le Sofia Coppola chez Louis Vuitton ou la collection en jean pour AG d'Alexa Chung, ce n'est pas moins pour le style que pour la personne qui l'a créé et son univers. C'est un tout. C'est un marketing tout entier qui s'adapte à notre évolution.

Cela a commencé avec les bloggeuses qui peuvent mettre en rupture de stock un pull en moins de 24h car elles ne sont pas juste des fringues, on connaît leurs amis, parfois leurs gosses, leurs états d'âme et leurs coups de gueule et si on s'y retrouve alors on a forcément envie (inconsciemment) d'avoir les mêmes chaussures. Du moins on s'identifiera davantage à cette femme qui a (plus ou moins) les mêmes problèmes de poids et de baby-sitter qu'une mannequin aseptisé dans une page de mag aseptisé.
Ca s'est poursuivi avec Instagram et cette rentrée en profondeur dans l'intimité des gens. Au final, si je m'identifie à ce qu'elle prend en photos (et qui reflète donc son esthétique) : où elle mange, ce qu'elle lit, où elle part en vacances, les bagues qu'elle porte, les chaussures de son mec et ses soirées un peu folles, alors je décide de la suivre et c'est un ensemble qui m'inspirera.

Assez dialogué, listez. Aucun ordre - que de l'amor de la Vega - le premier dans quelques jours. Toutes les nanas sur ces photos ont d'ailleurs des Instagram et autres comptes sociaux mega giga inspirants.










jeudi 29 mars 2012

Paris



































“Five ways to spot a proper Parisienne” by Bali Barret from the Gentlewoman, issue 5

Handbags are not pets
“She’ll dump her Kelly bag on the restaurant floor-none of that giving it its own chair to sit on.”

Traffic regulations
“She never crosses the road at a pedestrian crossing. Life’s too short and rules are made to be broken.”

Navy is important
“She prefers the richness of all kinds of (French) navy to the ubiquitous black.” 

Co-ordination
“She changes her perfume like her scarves, on a daily basis. Perfume counts as an accessory, after all.” 

Time and motion
“She always sleeps in her jewelry. Why take it off in order to put it all back on again the next morning.”