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dimanche 29 mai 2016

La Fête des mamans et leur inestimable apport


En 2012, 2013, 2014 ou l'année dernière, j'ai fait des posts riquiqui et cheesy pour le Fête des mères. Hors fête j'ai également parlé transmissions dans cet article sur la déco en héritage. Bref, ici Mamounette est un personnage de mon blog récurrent. Pas franchement anodin, quand on sait qu'elle est la première fan de ce blog. Donc, comme chaque année, j'ai pensé à écrire un mot, un mot d'amour, un petit mot pour elle, qui me lit si souvent sur son Ipad consciencieusement ou pas. Et j'ai pensé faire quelque chose de plus long sur la transmission et les remerciements que l'on doit à nos mamans (comme l'a fait Café Mode par exemple). Sauf que je voulais faire différemment. Et m'est venue cette histoire qui s'est déroulée il y a deux semaines. Au ELLE.fr, la rédactrice mode nous a demandé le meilleur conseil mode que nous avait donné nos mamans. J'ai réfléchi et j'ai rigolé en silence en pensant à toutes nos conversations sur la mode. Puis je lui ai envoyé un message "quel est le plus important de tes conseils mode ?". Et elle a répondu un truc qui lui ressemble à 100% mais qui n'avait tellement rien à voir avec la mode (dans le sens strict que du terme) que je n'ai pas pu le donner à la journaliste (mais Marine a tout de même fait, évidemment, un super article à lire ici). C'est donc ici, que je vais en parler.

Elle m'a répondu : "Une femme doit être nickel, c'est non négociable. Des cheveux propres, une peau saine, des jambes hydratées." Aucun rapport avec la mode donc, mais l'idée étant de dire qu'on peut ensuite porter à peu près tout ce qu'on désire, à ces conditions-ci. Elle a aussi ajouté "un parfum qui restera toute ta vie le même, comme toutes les femmes élégantes" et encore cette bonne vieille rengaine d'élégance qui revient souvent dans sa bouche. Finalement, il ne peut pas y avoir de "mode" pour maman puisque tout réside dans l'élégance. Dans l'exigence de prendre soin de soi. Et (finalement on en revient au thème central de la fête des mères), elle m'a transmis ce regard que je pose aussi sur les gens, sur mes amis et sur les femmes. Je n'ai aucun jugement évidemment car je suis loin d'être nickel, mais ça s'apprend. C'est du temps à se consacrer en évitant toute procrastination. C'est apprendre à aimer un bain, un gommage, se faire le vernis, sentir bon. C'est particulièrement important de rappeler que ce n'est inné pour personne. On ne naît vraiment pas femme. Et on ne met pas tous la même importance là-dedans car on ne partage pas tous la même définition de la femme. Et même si je peux être parfois "madame contradiction-qui-dit-non-juste-pour-ne-pas-être-d'accord" et que je peux m'offusquer qu'on "demande" voire "oblige" une femme à être nickel. Chose qu'on ne demandera pas forcément à un homme. Je sais à quel point c'est important que Mamounette m'ait transmis cela. Et elle continue... Dieu seul sait à quel point elle voudrait que ce soit une grande leçon de vie qu'elle me donne tant elle me le répète dès que je passe un WE chez elle. "Viens, on se fait les ongles", "est-ce que je peux te faire un brushing ?", "prends ce gommage pour chez toi, essaie-le", "l'hydratation est la chose la plus importante pour une belle peau !", "ne prend pas trop le soleil", "des beaux pieds c'est essentiel l'été, hydrate-les", "veux-tu que je t'offre une pédicure ?". C'est sans cesse. Mais c'est si beau, cette générosité qu'elle offre pour que sa fille apprenne que non, ce n'est pas uniquement ce qui fait de toi une femme, mais c'est essentiel de prendre soin de son corps, de s'en occuper. Ce n'est pas ce qui fait de toi une femme, je suis certaine que si j'avais eu un frère, elle l'aurait chouchouter de la même façon et lui aurait certainement transmis la même attention à soi, mais c'est ce qui fait de toi le début d'une femme élégante. Alors merci Mamounette. Et bonne fête.

ps : même si j'ai caché/coupé la tête de ma maman et de son papa sur la photo et donc de son beau brushing et de son maquillage, quelle élégance extrême ce dégage de cette photo ! Vous ne trouvez pas ? J'adore. Parce qu'à côté, il y a la même élégance chez mon grand-père et on en revient au début : c'est une histoire de transmission.

lundi 2 mai 2016

Oh Paris comme je t'aime

Je crois bien que j'écris une à deux "ode à Paris" par an, non ? J'ai l'impression de parler de mon amour pour cette ville constamment. Ce n'est pas mon habitude mais, pour que le post ait un sens, je vais vous faire entrer quelques secondes dans mon intimité. Patach n'est pas fan de Paris et il aimerait, un jour, demain comme dans 5 ans, en partir. Mais voilà Patach vit avec moi qui suis folle dingue de Paris et qui s'y voit (je parle de moi à la troisième personne - logique imparable) très bien dans 10 ans. La semaine dernière, il m'a envoyé ce lien du Huffington post qui amene à cette jolie BD de Muriel Douru qui racontait qu'elle quittait Paris. Et comme je peux devenir vite émotive sur le sujet, j'avais envie de pleurer. Parce que je ne cessais de me répéter (vous comprendrez si vous lisez cette petite BD) qu'elle, elle avait au moins pu y vivre 20 ans ! Alors que moi je vais à peine fêter mes 6 ans en septembre.



Et dans cette BD, elle traduit si bien mes sentiments sur cette ville : cette effervescence, ce sentiment de vie, de grouiller de monde et d'idées. A vrai dire, c'est bête puisque je ne peux même pas comparer, je n'ai vécu sans mes parents qu'à Paris donc je ne sais pas comment est la vie à Bordeaux ou à Marseille. Elle m'a l'air très bien aussi mais Paris quand même ! Il n'y a pas une seule fois où je ne suis pas ébahie par cette ville. Et la meilleure partie c'est quand je monte derrière Patach sur son scoot ou sa moto et que je peux lever la tête, plus c'est long, plus j'adore. Il s'arrange toujours pour prendre des raccourcis ou aller plus vite mais moi, j'adore les embouteillages et les longs trajets où on traverse Paris du nord au sud. 
J'aime aussi quand c'est la nuit et que je peux voir les appartements des gens, je vois leur mobilier, je m'imagine leur vie. J'adore rentrer dans un taxi et regarder la ville défiler en silence. J'adore regarder cette ville. J'ai l'impression de vivre dans un rêve, de participer au rêve. Ce n'est pas très clair mais j'ai cette sensation. Cette ville aux contours connus de tous, j'y vis et j'y interagis, j'y suis actrice et je peux dire "je vis à Paris" quand je suis à l'autre bout du monde. Oui c'est chauvin, oui c'est con cette fierté à deux balles. 
Le pire c'est que personne n'aime Paris. Et c'est cette partie qui m'ennuie. Au Cap je parlais avec ce couple australien parti faire le tour du monde pour leur lune de miel pendant un an (so cool, so australien). Et ils me posaient toutes sortes de questions étranges du genre "c'est vrai que tu ne peux pas te faire des amis dans un bar à Paris ?" ou "c'est vrai qu'on ne peut pas parler à tout le monde ?" ou encore "est-ce que c'est vrai que les gens sont méchants et ne répondent pas ?". Personne n'aime Paris et cette réputation la suit jusqu'au fin fond de la Thaïlande. Mais ça ne me dérange pas. Je leur ai même répondu que c'était en partie vrai.
J'adore cette réputation, je trouve que ça rend cette ville encore plus inaccessible, que l'aimer est un privilège (si je t'ai perdu, sache que je ne parle pas de ma dernière conquête mais vraiment de la capitale de la France) et que s'y sentir bien n'est pas donné à tout le monde. C'est aussi un caractère, évidemment. 
Je ne rêve pas de passer mes journées, ma vie ou mes soirées dans une grande maison avec de l'espace et un jardin. Mais qu'est ce que je ferai d'un jardin ? je n'arrive même pas à arroser le citronnier du balcon convenablement. Je ne me vois pas vivre dans un lieu où mon premier voisin est à 5 minutes à pied (ok je ne parle pas d'une ville donc, je parle de la campagne, de la nature). Et je comprends que d'autres imaginent leurs vies ainsi ou aient besoin de calme, de place, de verdure. Ce n'est pas mon cas. Je garde ça pour mes vacances. 
En fin de semaine je pars à l'ile d'yeu dans un de mes endroits préférés sur terre où l'habitat le plus proche de la maison est un phare inoccupé. Je donnerais pas mal de choses pour pouvoir y passer mes WE et toutes mes vacances. Mais ma vie ? Pas franchement. Cela fait trois semaines que je m'imagine sur un vélo allant chercher des huitres puis  mettre la table en face de la mer en voyant mes copains jouer à la pétanque puis descendre avec ma meilleure amie juste en bas, dans une petite crique, pour nous allonger et rigoler. Je n'aime pas que Paris et je l'aime aussi parce que je la quitte souvent. Il n'y a pas un seul mois où je suis restée complètement dans cette ville, elle peut être fatigante, harassante, pénible. 
Comme le métro par exemple. Je hais le métro. 
Et pourtant j'arrive à m'y plaire quand je suis de bonne humeur, puisque c'est dans le métro qu'on voit les gens, je les observe et les scrute, je regarde s'ils ont une bague à l'annulaire gauche et si c'est le cas, j'imagine leur mariage (call me weirdo). 
Paris est chiante mais comme une belle histoire d'amour se doit de l'être. Une emmerdeuse pas emmerdante. Cette ville a du caractère et c'est si bon. Alors je relirai peut-être ces lignes dans 10 ans en rigolant très fort installée sous un porche (est-ce que des gens ont vraiment des "porches" et des "bancs" ?) avec un labrador à mes pieds et mes enfants dans un jardin. Mais permettez-moi d'en douter. Ou du moins, par pitié, laissez-moi m'en lasser. Attendez que ce soit fini, Paris et moi. Les relations qui ne vont pas jusqu'au bout sont les pires. Je ne visualise tellement pas mon bonheur ainsi, je l'imagine avec plus de bruit et de chaos. Oui je m'imagine galérer avec une poussette dans le métro, monter un lit superposé et apprendre le nom des fleurs à mes enfants dans un square pollué. Fun non ? ahahahah. 
Ce qui est génial dans mon cas, c'est que je sais que je ne pourrai jamais amadouer Patach ainsi. Il trouve déjà qu'à deux dans un 50m2 c'est indécent... Je vous ai dit que je ne pouvais rien faire pour lui ! Mais j'ai ma carte "job boulot travail" ta daaaaa. Beaucoup de gens détestent Paris et y vivent parce qu'il y a des emplois et qu'à moins de piger ou de devenir freelance, les rédactions des magazines et des sites féminins sont à... (je vous le donne dans le mille) Paris. Et ça me sauve. Pour l'instant. 
Ah Paris... je sens que ça ne va pas être une relation simple et qu'on va essayer de nous séparer. Pour l'instant je tiens bon parce que je mets tout mon coeur à montrer aux autres à quel point tu peux être fantastique, à quel point tu peux être génial. Paris ne récompense que les curieux. Mais je serai curieuse pour deux.

lundi 25 avril 2016

Ode à l'amour et à la lucidité - merci Sagan


Je pourrais commencer par une longue tirade sur ce que représente Sagan à mes yeux mais franchement cette fois, je préfère aller droit sur mon sujet : La Femme fardée de François Sagan, roman de 500 pages, fresque publiée en 1980 et écrite durant trois ans. J'ai souvent lu que Sagan n'avait écrit aucun chef d'oeuvre, à vrai dire je m'en fous puisque pour moi, son écriture ne cesse de m'émerveiller. Comment peut-on, à ce point, pointer les travers d'un personnage avec une telle lucidité ?

Nathalie Crom dans Télérama lors de la réédition de l'ouvrage "La Femme fardée - roman d'une épaisseur rare, au sein d'une bibliographie où dominent les livres minces -, ils sont une petite dizaine, hommes et femmes, qui se désirent, se désaiment, se ­jalousent, se défient en huis clos, luxueusement prisonniers d'un navire de croisière. Acuité du regard, grande pénétration psychologique, netteté du trait, empathie non exempte de cette cruauté que génère l'excès de lucidité, précision et élégance extrême d'une phrase au classicisme impeccable et sûr de lui : Sagan est là, bel et bien, en pleine possession de ses moyens. Empruntant au Chateaubriand de la Vie de Rancé l'exergue admirable de La Femme fardée : « Restent ces jours dits heureux qui coulent ignorés dans l'obscurité des soins domestiques et qui ne laissent à l'homme ni l'envie de perdre ni l'envie de recommencer la vie. »"

Je préfère la citer, je ne saurai pas mieux expliquer ce qui me touche en Sagan. Elle perce les moments de vie avec une franchise qui me plaît et qui me parle. A vrai dire, ce ne sont jamais ses histoires qui m'emballent et qui m'emportent, c'est ce lien on ne peut plus moderne avec le présent et la réalité qui me porte. Que ce soit en 1954 avec Bonjour Tristesse ou ici, en 1980, c'est comme si elle écrivait à ma génération tant les liens entre les hommes ne changeront finalement jamais. J'ai été bouleversé (oui, tu as compris toi lecteur que je suis vite émotive) par cette histoire de femme fardée nommée Clarisse ramenée peu à peu à la vie par un élégant voyou. Et parce que c'est de Sagan que je voulais vous parler, autant faire parler Sagan.


  • "Depuis vingt ans, il y avait eu beaucoup de bouches et beaucoup de baisers, prometteurs ou apaisés, des baisers d'avant et des baisers d'après, mais tous avaient été des baisers situés chronologiquement. Il n'y avait plus eu, plus jamais en effet, de ces baisers inutiles, gratuits, finals en soi, ces baisers hors du temps, hors de la vie, presque hors du sexe et du coeur, ces baisers nés de la pure envie d'une bouche pour une autre."
  • "Il pensait au récit qu'il ferait à Clarisse, au rire qu'ils auraient ensemble, et il se rendit compte avec terreur que déjà, déjà, il ne lui arrivait rien qu'aussitôt il ne rêvât de lui raconter. Etait-ce pour lui de l'amour ? pensa-t-il : l'envie de tout dire à la même personne, et que tout ce qui vous arrive vous semble aussi drôle ou passionnant."
  • "Julien eut l'impression que c'était leur histoire que quelqu'un lui racontait : son histoire à lui et à Clarisse, cette histoire qui allait être manquée comme semblait le souligner toute cette musique, comme si elle eut été en même temps que celle des souvenirs qu'il n'avait pas eux, celle de l'échec, celle d'un chagrin prémonitoire. Et quand elle revint pour la dixième fois, soufflée par le violon, jusqu'au piano interdit, ravi et las de l'accueillir, quand ces longues notes revinrent vers Julien, il dut détourner la tête vers la mer sous la pression brûlante et folle, oubliée depuis longtemps, des larmes sous ses paupières. De même qu'il avait rêvé de façon poétique et irréelle son futur avec Clarisse, sa vie amoureuse et sentimentale avec Clarisse, sa vie d'amant, bref, et qu'il l'avait rêvée avec tous ses charmes, de même il lui semblait maintenant en recevoir à l'avance tous les coups et toutes les égratignures; mais cela dans sa chair même, dans la réalité concrète, si terriblement concrète que prend le chagrin dans les choses de l'amour, rendant tout si précis, si désert, si terre à terre et si définitif."








dimanche 24 avril 2016

Comme je m'ennuie de toi


Etre jeune et se faire une session Sheller, c'est franchement la passion.
/ et c'est le mood de mon dimanche /
Et attention, le post que je prépare parle d'amour et de Sagan : way too cheesy. 
/ et ce franglais est franchement insupportable /

mardi 19 avril 2016

Benjamin Biolay et son 'Palermo Hollywood' argentin


Voilà ce que j'ai dans les oreilles, nuits et jours. Alors que Biolay me déchire souvent le cœur et m'empêche de me concentrer (la faute à des paroles bien trop tristes et trop réalistes), cet album ne présage que du meilleur. 4 chansons ont déjà été dévoilé en attendant le 21 avril et je les aimes toutes d'amour, notamment Miss Miss ci-dessus. Hâte de découvrir l'ensemble de cet album aux sons argentins, pays qu'il a adopté depuis une dizaine d'années. C'est bon une belle chanson française.


lundi 4 avril 2016

Concert : The Last Shadow Puppets à l'Olympia


*(une semaine pour écrire un putain de post, c'est quand même pas possible de procrastiner à ce point, non ? BREF)* Les voici de retour, après un album surprise en 2008, Alex Turner et Miles Kane ont vu les choses en grand. Communication ultra léchée, looks travaillés, promotion intense et vraie tournée pour cet opus nommé 'Everything you've come to expect'. J'ai donc pris ma place dans l'heure alors que j'étais au Cap et le sold out affiché quelques heures après m'a donné rapidement raison. Mardi dernier j'étais donc hystérique d'aller voir ce concert. Concert où, tout de même et pour la première fois, je ne connaissais pas les chansons. Il faut savamment aimer un groupe ou un chanteur pour y aller sans connaître ce qui va se jouer. Une seule certitude : ce sera bon. Et à chaque fois que j'ai Alex Turner devant les yeux, depuis que j'ai 13 ans, comme la certitude implacable que je vois l'Histoire de la musique s'écrire devant moi, l'impression géniale qui m'emballe en une note, de mater un génie sur scène. Ca ne me le fait que pour Phoenix et Alex Turner à vrai dire, qui ont, tous deux (groupe ou personne), une vraie élégance dans ce qu'ils font. Et il suffisait de regarder ce crooner d'Alex, à première vue complètement défoncé, user de sa guitare pour en avoir la certitude : ce type est génial.

Permettez-moi d'usez de mon égoïsme pour balancer une phrase aussi grotesque : la première fois qu'on s'est vu dans une salle, il a lâché un impertinent et débile "stop your fucking photos". L'ambiance était donnée, j'allais être folle de ce chanteur pendant plus de 10 ans. Et quand on s'est revu ce mercredi, à l'Olympia, j'avais la satisfaction de voir qu'on avait tous les deux grandis. Lui dans son perfectionnement (incroyable guitariste), moi dans mon apprentissage pour le démystifier. (non, vous ne pensez pas que ça ait marché peut-être ?) Je n'ai aucune objectivité tant les nouvelles chansons jouées ce soir ont eu pour moi un effet bien plus grand que les connues. Alors oui, j'ai failli pleurer durant 'My mistakes were made for you', parce que quand même j'avais 16 ans, mais j'ai tressailli sur l'incroyable 'Pattern', trépigné sur 'Bad Habits', presque crié au génie durant 'Dracula Teeth', approuvé encore une fois 'Aviation'... Ces deux compères aussi cons que drôles et crus à en croire les innombrables papiers parus sur eux m'épatent toujours. Et je n'ai pas encore percé leur mystère, à part celui de faire de la très bonne musique. *(et enfin, je conclue ce post après une trop longue absence)*


Photo Les Inrocks

samedi 26 mars 2016

Toi et moi, par Paradis


Mon dieu que j'aime Paradis depuis qu'une amie me les a fait connaître. Ils sont largement dans mon top 5 et avec cette dernière chanson qui tease l'album, c'est carrément la folie. Et l'amour. Bon samedi soir ! 

vendredi 25 mars 2016

Love, la nouvelle série Netflix de Judd Apatow que j'aime d'amour


Ok, je suis dans une phase très série (est-ce que ça veut dire que je ne fais que ça ?... Presque. Il est temps que le beau temps revienne). J'avais un retard sur tout... et voilà que je suis à jour, que j'ai commencé Vinyl, fini Narcos et Tunnel et Versailles et Baron Noir (etc) et que je suis en plein milieu de la nouvelle série de Judd Apatow appelée simplement : Love. L'histoire de Mickey et Gus, leur histoire d'amour et d'errements de trentenaires à Los Angeles. C'est aussi cru que Girls (Judd Apatow en est d'ailleurs le producteur) niveau cul, on voit les femmes comme nous sommes aujourd'hui (même un peu plus mega cool ahahah), les problèmes de drogues, de job, d'alcool, de famille. Bref la vraie vie avec une bonne dose de coolitude et d'humour en plus. Non ? Vous êtes vraiment si cool vous ? Ou si drôle ? Moi pas. J'ai adoré regarder les tenues de Mickey alias Gillian Jacobs dans la vraie vie alias Lily-Rose dans Girls (vous suivez ?), toujours ultra fringuée (non mais cette salopette Carhartt de la mort !), les cheveux fous mais la dégaine totale. Je l'ai trouvé presque française dans sa manière de s'habiller et de s'en foutre. Il faut la voir déambuler en maillot de bain durant un épisode entier shootée aux somnifères. Et il faut voir Paul Rust (dans la vraie vie) allias Gus (prénom le plus génial décerné en ce jour de joie) et son humour et sa féminité et son mal être et sa gentillesse et son envie d'être un badass (ce qui le rend ridicule-attendrissant). Le duo fonctionne à merveille et l'histoire raconte avec patience (enfin !) leur histoire d'amour. C'est fin, c'est drôle et les étapes sont respectées. Love, c'est une série qui me fait un bien fou, tant en terme de relation : enfin un pitch qui ne parle pas d'une princesse et d'un prince / et en terme de féminité-masculanité : enfin un couple de 2016 bien dans ses bask qui ne chipotent pas avec les vieilles valeurs du couple. J'ai hâte de voir la fin et peut-être vous en parler davantage ici pour un commentaire vraiment réfléchi ahahah. En attendant, matez-moi ces dégaines de folie. Je vais trouver qui gère les costumes dans cette géniale série.











vendredi 26 février 2016

Aidez à la création du film de Mai Hua


Cette semaine, un matin, j'écoutais parler un illustre inconnu pas si inconnu pour les autorités sur France Inter. Mounir Mahjoubi. Il est le nouveau président du Conseil national du numérique. Ca claque comme titre. Après avoir fini de m'achever en lançant un "depuis 15 ans dans Internet, j'essaie d'être le guide" il a parlé du "bon internet" et du "mauvais internet". Et je n'étais d'accord en rien. Je n'ai pas encore d'enfants et je changerai sans doute d'avis mais pour moi tout est bon à prendre, à regarder, à copier. Tout est là pour se questionner, se remettre en question, avancer. Bon ou mauvais. (Vous vous souvenez de mon interlude interminable sur le fonctionnement de mon cerveau ? On est en plein dedans mais je vous jure qu'à la fin, on parle de ce sublime projet) Etudiante en histoire je me demandais souvent "dans quelle époque j'aurais aimé vivre", question récurrente et jeu qui anime une personne au moins une fois dans sa vie. Avant je répondais les années 60 pour connaître Dylan et Warhol dans leurs heures de gloire. Et puis j'ai grandi, j'ai compris que dans les années 60, la condition de la femme était pas top top top, que je n'aurais sans doute pas fait les mêmes études, que je devrais demander à mon mari pour faire un chèque : bref l'enfer. Non, à force d'y réfléchir je ne voyais qu'une seule époque : maintenant, aujourd'hui. Peut-être même après. Mon époque favori est... 2085. 
Evidemment ça ne marche pas, le jeu est pété, les joueurs s'énervent de mon indiscipline. Mais en vrai je suis triste de me dire que je vais mourir au maximum en 2092 et que je ne verrai pas tout ce truc dingue autour du digital : je ne sais même pas comment ça évoluera. Je suis dingue d'Internet, de ses possibilités, de ce que ça fait dans le monde, du savoir que ça apporte. Ce n'est pas rien de se dire qu'en Chine ils n'ont pas accès à tout, Internet effraie. Le web, c'est la culture et le savoir au bout du clic. Internet a créé les plus riches hommes de la planète. Internet a tout bouleversé même le métier que j'aime tant. Et j'adore ça ! Vivre dans cette transition est passionnant. Et surtout cela m'a permis de découvrir des gens à qui je n'aurais jamais parlé, de suivre aux quotidiens les réflexions des plus grands chefs d'entreprise grâce à Twitter, de lire les pensées de nanas inspirants type (et on y vient) Géraldine Dormoy, Lili Barbery Coulon et Mai Hua. C'est mon trio du bonheur. Des nanas dont j'absorbe les paroles comme un médicament : une médecine douce qui me fait grandir parce qu'elles sont franches, élégantes et intelligentes. C'est un bonheur de lire les unes et les autres sur leurs changements de vie, leurs questions de femmes au travail, leurs visions de la famille. Elles disent tout avec délicatesse et tolérance. Sans Internet je n'aurais jamais pu grandir avec toutes ces pensées bienveillantes. Mais aujourd'hui, je ne parlerai que de Mai Hua.
Je ne la connais pas. Contrairement à Géraldine et Lili que j'ai déjà rencontré (!!! vol plané dans ma tête de joie débordante !!!) Mai Hua reste une personne digitale dont je regarde les vidéos, généralement, en pleurant. Avoir une telle sensibilité et l'utiliser ainsi, ça me rend dingue, j'ai envie de devenir psy pour comprendre toutes ces choses. 1 Mai Hua était Supertimai, je l'appelais toujours ainsi mais elle a changé son blog / son titre. Lili en parle bien mieux que moi dans un lonnnng post d'amour ICI. 2 Mai Hua est vachement douée en vidéos 3 Si douée qu'elle projette de faire un film 4 Ah mais le film est déjà tourné 5 Il a l'air dingue d'amour de vérité et de beaux moments 6 Elle a besoin de sous ou de soutien mais surtout les 2 pour le montage.
C'est un peu abrupt de vous demander d'entrer dans son univers. Vous prendrez le temps et je suis certaine que vous adorerez, peut-être même la connaissez-vous déjà bien. C'était surtout pour vous parler des bienfaits de mon Internet, et ces gens qui me provoquent des émotions géniales, que j'ai fait ce post. Mais si en passant, je peux me rattacher à ce super projet et mettre ma petite brique pour l'aider... Parce qu'il représente ce pourquoi j'aime aussi internet : ce film a bien l'air d'être une boule d'émotions intenses, une histoire de femmes.




nb : j'adore quand quelque chose que je pense ou que j'écris entre en échos avec une autre émission ou une discussion et ainsi on construit petit à petit sa pensée. Alors je vous invite à écouter l'émission sur France Culture qui a traité du thème "Internet nous rend-il con ?". Drôle non ? Je l'écoute et je reviendrais probablement dans un prochain post sur la question.

mardi 29 décembre 2015

Le mariage gay en Australie


Je suis depuis de nombreuses années Nirrimi, une photographe et journaliste qui m'inspire depuis que j'ai 18 ans, profondément douce, bienveillante et généreuse. Un plaisir à lire et à suivre. Elle publie ces jours-ci une petite vidéo de deux femmes qui vont se dire oui, protestant pour la légalisation du mariage homo, en Australie. C'est si chou, si chouette, que ça vaut d'être partagé ici, je le crois.

vendredi 20 novembre 2015

Ne renoncer à rien


Chaque vendredi, François Morel débute ma journée et clôt ma semaine de travail. C'est un bonheur de l'écouter, d'admirer son tempo et sa mélodie. Ce matin plus que jamais, je l'attendais. Et même s'il m'a fait pleurer dans ma salle de bains, je me répète cette rengaine sans fin en y ajoutant moi-même ce à quoi je ne renoncerai pas. Ne renoncer à rien.

mercredi 7 octobre 2015

Bob Dylan dans une pub IBM


Ca fait si longtemps que je ne vous avais pas parlé de Bob Dylan (alors même que je vais le voir en connnnnnncert enfin, en concert dans très peu de temps). Moins glam que jamais le voici dans la nouvelle publicité IBM. Certains se diront aïe aïe aïe comme il est coutume de répéter quand une star vieillissante tente de renflouer les caisses, moi je crie à la magie dylanique et l'aime toujours d'amour. Irréductible here I am /

jeudi 30 juillet 2015

Journée de l'amitié, à méditer :


Aujourd'hui, c'est la journée internationale de l'amitié. 
Hier soir justement, on discutait du fameux sujet Facebook et des gens qui y postent "leur vie". C'est ridicule de se dire ça, car Facebook a été créé pour "afficher sa vie", discuter avec ses amis, entretenir des relations. Ce n'est pas que le diable en personne qui souhaite tuer toute relation réelle en face à face, reconnaissons-le, grâce à Facebook (Fb), je sais ce qu'est devenue ma correspondante anglaise et avec qui je parle toujours un peu... je sais où sont mes anciens camarades de classe "mais oui, lui voulait devenir ingénieur, tiens il est dans cette école". Parfois, ce n'est ni du voyeurisme, ni de la méchanceté. Pourtant, face à ces chiffres, il est clair que nous n'avons pas, en vrai, 338 amis. Alors pourquoi nos comptes Fb affichent de tels chiffres ? Pourrait-on appelé ça des "scores" ? Chez certains, c'est une vraie manie. A chaque rencontre d'un soir il faut "l'ajouter comme ami", à ça l'envie irrépressible de répondre : "Mais tu n'es pas mon ami". J'entretiens un lien détaché avec Fb... Je l'ai eu jeune, mais nous avons eu MSN avant qui, pour les natifs des années 90, a bien plus marqué nos adolescences. J'ai aussi Instagram sur lequel je suis plus prolifique. Je poste toute ma vie sans mettre ni mes amis, ni ma tronche, un peu comme ce blog, on me connait sans vraiment savoir ni me voir. Chacun a une utilisation bien particulière de chaque réseau social. Malheureusement, chacun pense que son utilisation devrait s'appliquer à tous. Alors quand je vois des gens "afficher" leur vie (leurs dîners, leurs soirées, leurs vacances, leurs goûters, leurs siestes ?!), ça me gonfle. Soyons clairs. Et en même temps, tout est une vraie question d'amitié -oui oui il y a un sens à tout ce baratin qui part trop loin - si ma meilleure amie poste sa vie sur Fb (et je peux vous dire que c'est le cas...) j'en suis heureuse et je regarde avec bonheur ses vacances et même ses siestes. Je suis contente de la suivre, de voir ses soirées, de savoir ce qu'elle fait sans avoir besoin de l'appeler chaque jour. Ce qui donne des retrouvailles parfois bizarres et modifiées par rapport au passé : -j'étais ICI -mais j'ai vu, c'est trop cool, tu y étais avec Machin, comment va-t-il ? -bien il sort avec Machine -Mais oui je sais, j'ai vu sa photo... Bref, vous l'aurez compris, vous savez presque tout sur tout. Mais quand il s'agit de connaissances, de gens avec qui "vous voulez rester en contact", l'étalage de sa vie ne vous intéresse pas et vous devenez voyeuristes et spectateurs. Et il est là, le vrai danger de Fb. De critiquer des gens qui ont tout le droit d'afficher leur vie. Il vous suffit d'aller sur sa page et d'informer Fb que cette personne "n'est plus votre amie".

mardi 21 juillet 2015

Cheesy < 3

- 4 années de gentillesse et de cueillette -
- et pour l'occasion j'ai testé le resto de mes rêves mmmmh -
- plus, bientôt, sur le blog -

dimanche 21 juin 2015

Petit paradis du WE


C'est bien fleuri bien beau, tout ça, mais ce n'est clairement pas le propos qui m'habite là, tout de suite. Je voulais partager avec vous, mon amour de faire ça. Pianoter à la vitesse de l'éclair sur mon clavier comme si mon cerveau avait tant, tant, besoin de coucher ses idées sur un post, comme si l'exercice lui avait tant, tant, manqué. Nous sommes les WE et comme un rituel immuable je me prépare un café dans une jolie tasse en céramique, j'installe mon ordinateur, branche la batterie -oui je peux rester des heures avec vous- , positionne Deezer sur ma Playlist, ouvre la page de Blogger et tout mon corps se sent à sa juste place, dans sa bonne position. Ce fameux bon endroit au bon moment, il se trouve souvent ici. Quand je peux enfin "rattraper mon retard" et "vous parler". Je crois bien que cela fait des mois que je n'ai pas juste écris ici, sans penser, juste aller là où j'ai envie d'aller. De vous parler bouffe chaussure voyage magazine rencontre vie bonheur blablablabla. On est le WE et de faire ça, c'est vraiment mon petit paradis.


mercredi 22 avril 2015

Vivrez-vous toute votre vie à Paris ?

Une photo de la rue Tiquetonne que j'ai pris avec mon Kodak, mon premier été seule à Paris.


C'est l'article de Garance Doré qui m'a fait penser à ça. Elle y parle de la construction de son identité enfin de "L"'identité d'un new-yorkais lorsqu'on s'imagine quitter cette ville. Alors qu'on ne l'a jamais pensé. Jamais. C'est quelque chose qui me parle car je suis encore dans le déni complet face à cette folle histoire d'amour que j'entretiens avec ma ville, enfin, cette ville, Paris. C'est également quelque chose dont je discute beaucoup avec mes amis : leur rapport à Paris. J'ai conscience d'être un peu frénétique voire hystérique dans mon rapport à Paris. J'aime TOUT, je veux TOUT y découvrir, je veux même y passer mes WE et mon été (ok là je ne dis pas TOUS mes WE... tout de même). Mais quand j'entends quelqu'un qui n'aime pas, je suis décontenancée, j'ai envie de lui trouver mille raisons qu'il se trompe, j'ai envie de lui prendre la main et de l'amener voir "mes" endroits qui ne ressemblent ni à la rue de Rivoli, ni au Palais Royal, ni au Champ de Mars ! J'ai envie de lui montrer Paris avec mes yeux et bien entendu, c'est impossible. Quand j'entends un étranger -australien, londonien ou berlinois sont les exemples de nationalité qui m'ont dit ne pas aimer Paris- me dire que Paris c'est nul, je peux l'entendre. Il n'y a qu'à passer quelques jours à Berlin pour comprendre que Paris manque deux trois choses. Moi-même à Londres le WE dernier, il y a des choses que je voudrais voir à Paris. Mais il me suffit de remonter à l'arrière de la bécane de Patach' pour me souvenir que j'aime Paris.
Pourquoi je ne comprends pas ceux qui n'aiment pas ? Là encore je fais une différence entre le parisien pure souche qui en a sa claque et le jeune, arrivé depuis seulement une ou bien quelques années.
Celui qui y est né, je le regarde comme un oracle. Un type qui devient mon reflet dans quelques années. Quelqu'un qui me dit "fais gaffe, ça peut arriver à tout le monde". Celui qui n'aime pas Paris après deux trois ans dans la capitale, je dois l'avouer, je ne le comprends pas. Pas même un tout petit peu. C'est sectaire n'est-ce pas ? Mais je me dis tout le temps, ils ne vivent pas la ville comme je la vis, ils ne l'explorent pas comme moi, ils ne sont pas curieux. C'est mon diagnostique lapidaire et franchement fermé, je sais bien. Je me doute que c'est faux et que certains ont besoin de place, de verdure et d'espace.
Je peux le dire, je vis avec quelqu'un qui ne s'imagine pas rester à Paris. Il ne sait pas quand, il ne sait pas où mais dans ses projets de vie, il ne sera pas à Paris pour toujours. Alors que moi, je m'imagine quitter cette ville, un jour, un an, cinq ans, mais y revenir avec passion et y finir ma vie, entourée par l'énergie que procure une capitale.
Ne vous méprenez pas, j'adooore "autre part". Je passe mes WE dans nos familles respectives et j'aime autant l'odeur des Cévennes que le verre de vin blanc/huîtres sur les ports de Vendée. Je m'en réjouis, je me rêve ces moments de bonheur intense. Et c'est grâce à ces échappatoires que j'aime encore plus ma ville.
Oui faire son marché le dimanche est une connerie sans nom à Paris, oui on fait la queue pour aller manger des œufs brouillés le dimanche, oui quand je prends l'apéro au soleil sur les quais ou dans un parc chez les cheveux collés aux pieds d'un inconnu, oui le métro tout collé le matin et le soir c'est déprimant, oui la Fnac c'est l'enfer, oui le boulevard Haussmann le WE c'est l'enfer, oui sortir le WE à Paris c'est l'enfer, oui aller voir un pote dans un autre arrondissement prend minimum 40 minutes, oui faire du vélo à Paris est suicidaire, oui les taxis ne sont pas cool, oui il y a souvent des manifestations, oui on vit dans tout petit, oui on parquera nos gosses dans des lits superposés dans l'entrée, oui nos gosses ne feront pas la différence entre une patate douce et du potiron (mais est-ce que les vôtres le font ?), oui les pics de pollution donnent des maux de tête, oui à cause de la pollution on va mourir plus jeune... OK
Mais
Mais le dimanche à Paris tout est ouvert et on ne s'ennuie jamais, mais à Paris il y a les plus merveilleuses des expositions du monde, mais à Paris il y a toujours des nouveaux restaurants, des nouvelles boutiques, des nouveaux concepts, à Paris on peut sortir tous les soirs et même boire un verre le dimanche ET le lundi soir, à Paris comme ailleurs la Fnac est un enfer, à Paris les piques-niques nous mettent en joie, à Paris on boit du rouge avec des planchettes et on est heureux, à Paris on trouve des tabacs ouverts jusqu'à pas d'heure, à Paris on sort faire ses courses à 22h, à Paris on vit des moments de grâce dans le métro (ça c'est pas moi qui le dit...), à Paris on profite du WE pour faire du faux jardinage sur nos avancées de fenêtres qu'on appelle balcons, à Paris aussi on fait pousser nos tomates, à Paris on a les meilleurs concerts du monde et les meilleurs DJ de la planète le WE, à Paris on fait du vélo à 3h du matin et la vue de les ponts nous émerveillent, à Paris on voit la Tour Eiffel scintiller et à chaque fois, on la fixe comme un enfant, à Paris chaque rue est incroyable, à Paris changer d'arrondissement c'est changer de sensation, à Paris à chaque rue on fait des découvertes, à Paris on manifeste, à Paris on vit dans tout petit et ducoup on s'aime collé-serré, à Paris nos gosses seront abonnés à Beaubourg à 3 ans et reconnaîtront un Kandinsky d'un Pollock à 4, à Paris on mange quand on veut de tous les pays du monde, à Paris je peux faire le métier de mes rêves...

Je crois que je ne suis pas guérie et que j'ai un besoin vital d'effervescence et de nouveautés, de curiosité infinie et un jour peut-être, je voudrais quitter Paris et je relirais ça en rigolant. En attendant, je reste.



mercredi 8 avril 2015

Music for the sun & ode in Paris


Là, de ma fenêtre, j'ai les bras qui chauffent. La luminosité de la pièce est incroyable. Même le cactus prend des allures de monstre poétique dont l'ombre dépasse la taille. Le soleil ne fait pas que mettre les gens de bonne humeur, il transforme nos idées sur les objets du quotidien. Avec tout ça, on se dit qu'on est bien bête de rester dans ces climats glagla. Ah Paris... Il faut t'aimer pour rester. J'enfile mes sandales suédoises, mon trench et direction un rooftop pour me dorer la pilule en cette soirée printanière accompagnée de mon premier verre de rosé. Le panard. Que cette chanson accompagne terriblement bien. C'est parce qu'ensuite, je ne me souviens que de ces moments-là, que je t'aime.

samedi 14 février 2015

Amour toujours avec Valentin et Valentine























Ils vont nous embêter encore lonnngtemps avec ces phrases répétitives qui n'ont pas changé depuis 1980 ? "C'est une fête commerciale", "il faut se dire je t'aime tous les jours", "si je veux lui acheter des fleurs, ok, mais pas le jour de la saint Valentin", "faire comme tout le monde, quelle angoisse", "ce n'est que du marketing", "c'est trop naze de faire la Saint Valentin", "c'est pour les boulets", "quelle idée nulle d'avoir une journée de l'amour", "les gens sont si peu inventifs"... blablablaaaa. Si vous n'avez jamais entendu ce genre de phrases sur la fête de la Saint Valentin vous êtes peut-être trop vieux ou simplement pas français à tout critiquer constamment. En tout cas moi, peu importe toutes ces médisances, j'en profite pour vous souhaiter une belle saint Valentin. Parce que oui il faut se dire je t'aime tous les jours, ne pas attendre ce jour pour se faire des cadeaux et des petits plaisirs, ni même l'attendre pour un bon resto, oui c'est du marketing (mais rien ne vous empêche de ne RIEN acheter), oui c'est peu inventif et très tradi mais, mais, mais, bon dieu, un peu d'amour n'a jamais rien gâché. Alors sur ce blog, j'ai rassemblé ces beaux couples qui m'inspirent, qui sont si mignons, si amoureux... Des connus et des inconnus pour penser à l'amoooor. Bref faîtes vous plein de bisous, baveux ou sur la fesse droite, câlinez-vous et... offrez une petite attention. Parce que, surtout à la Saint Valentin, ça fait plaisir.

LOVE sur votre WE

mardi 30 décembre 2014

Life has a cinematic quality


"It’s strange how someone can be your world one day and almost a stranger another day"
"Life has a cinematic quality"

from The road is home by Nirrimi (blog que j'aime tant lire)