Tsubame est un des premiers japonais aux prix raisonnables à s'être installé dans le 9e en proposant de la vraie nourriture japonaise (ce qui veut dire, pas de sushis merci). Nous y étions allés à son ouverture (fin 2013, lisez ma chronique), puis le midi pour leurs bentos délicieux et certains soirs en amoureux. On y a amené ma soeur, grande fan de japonais qui vit à La Réunion et on s'est vraiment régalé en goûtant à toutes sortes de mets. La carte de Tsubame change vraiment souvent, par exemple ce soir-là je n'avais goûté à rien auparavant (à part peut-être les edemame évidemment). Tartare, ceviche, bulot, panure, ramen, salade d'algues... tout est switché avec des sauces incroyables, des saveurs inconnus, du soja, du saké. C'est un paradis où j'adore aller (il est dans ma top list que je vous donnais ici). Parce que c'est si beau et si simple, même le serveur d'un certain âge a un look insensé dans son tablier Carhartt dont Patach' rêve. Un restaurant où on se sent bien et dont on a envie de partager notre amour avec notre famille et amis. Si vous êtes à Paris + aimez le japonais, notez cette adresse, elle est toujours aussi incroyable.
BRANCHETTE COSMIQUE
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lundi 6 juin 2016
mardi 31 mai 2016
Foodstock 2016 : bilan
J'ai enfin "fait" "expérimenter" et "goûter" Foodstock, cet événement culinaire organisé par Le Fooding, depuis deux ans situé à La Rotonde, et qui mêle expérience sur un thème et concerts coolosses. Cette année, avec Patach, sous un soleil radieux, nous étions donc à La Rotonde de Stalingrad pour goûter 5 plats et deux cocktails de Dersou, Le Tricycle, Soya, My Free Kitchen et Noglu. Que du lourd donc, des chefs de resto où on fait la queue à Paris pour pouvoir avoir la chance de goûter leurs mets intéressants, novateurs et normalement délicieux. Il faut savoir que le coût de cet événement est de 40 € par personne, donc, vous êtes forts en math, 80 € à deux. Soit le coût d'un bon resto avec pinard. Au début, après mon hot dog végétarien, mon mezzé végétal et mon lobster roll plus que minuscule, je me disais que j'aurais préféré être attablée à m'en mettre plein la pense. Puis vinrent les ailes de poulet à la citronnelle qu'on a mangé à la main, le cake vegan aux graines de chia et le concert de G. Roussel puis L'Impératrice et là j'ai adoré. L'ambiance, le concert esprit intimiste, la proximité des chefs avec qui on pouvait parler, l'atmosphère général bien loin d'un esprit hypster mais vraiment un événement cool où on découvre et on mange bien dans un bon esprit convivial. La question est de savoir si je reviendrai... Et je crois que oui. En espérant y voir le soleil.
lundi 2 mai 2016
Oh Paris comme je t'aime
Je crois bien que j'écris une à deux "ode à Paris" par an, non ? J'ai l'impression de parler de mon amour pour cette ville constamment. Ce n'est pas mon habitude mais, pour que le post ait un sens, je vais vous faire entrer quelques secondes dans mon intimité. Patach n'est pas fan de Paris et il aimerait, un jour, demain comme dans 5 ans, en partir. Mais voilà Patach vit avec moi qui suis folle dingue de Paris et qui s'y voit (je parle de moi à la troisième personne - logique imparable) très bien dans 10 ans. La semaine dernière, il m'a envoyé ce lien du Huffington post qui amene à cette jolie BD de Muriel Douru qui racontait qu'elle quittait Paris. Et comme je peux devenir vite émotive sur le sujet, j'avais envie de pleurer. Parce que je ne cessais de me répéter (vous comprendrez si vous lisez cette petite BD) qu'elle, elle avait au moins pu y vivre 20 ans ! Alors que moi je vais à peine fêter mes 6 ans en septembre.
Et dans cette BD, elle traduit si bien mes sentiments sur cette ville : cette effervescence, ce sentiment de vie, de grouiller de monde et d'idées. A vrai dire, c'est bête puisque je ne peux même pas comparer, je n'ai vécu sans mes parents qu'à Paris donc je ne sais pas comment est la vie à Bordeaux ou à Marseille. Elle m'a l'air très bien aussi mais Paris quand même ! Il n'y a pas une seule fois où je ne suis pas ébahie par cette ville. Et la meilleure partie c'est quand je monte derrière Patach sur son scoot ou sa moto et que je peux lever la tête, plus c'est long, plus j'adore. Il s'arrange toujours pour prendre des raccourcis ou aller plus vite mais moi, j'adore les embouteillages et les longs trajets où on traverse Paris du nord au sud.
J'aime aussi quand c'est la nuit et que je peux voir les appartements des gens, je vois leur mobilier, je m'imagine leur vie. J'adore rentrer dans un taxi et regarder la ville défiler en silence. J'adore regarder cette ville. J'ai l'impression de vivre dans un rêve, de participer au rêve. Ce n'est pas très clair mais j'ai cette sensation. Cette ville aux contours connus de tous, j'y vis et j'y interagis, j'y suis actrice et je peux dire "je vis à Paris" quand je suis à l'autre bout du monde. Oui c'est chauvin, oui c'est con cette fierté à deux balles.
Le pire c'est que personne n'aime Paris. Et c'est cette partie qui m'ennuie. Au Cap je parlais avec ce couple australien parti faire le tour du monde pour leur lune de miel pendant un an (so cool, so australien). Et ils me posaient toutes sortes de questions étranges du genre "c'est vrai que tu ne peux pas te faire des amis dans un bar à Paris ?" ou "c'est vrai qu'on ne peut pas parler à tout le monde ?" ou encore "est-ce que c'est vrai que les gens sont méchants et ne répondent pas ?". Personne n'aime Paris et cette réputation la suit jusqu'au fin fond de la Thaïlande. Mais ça ne me dérange pas. Je leur ai même répondu que c'était en partie vrai.
J'adore cette réputation, je trouve que ça rend cette ville encore plus inaccessible, que l'aimer est un privilège (si je t'ai perdu, sache que je ne parle pas de ma dernière conquête mais vraiment de la capitale de la France) et que s'y sentir bien n'est pas donné à tout le monde. C'est aussi un caractère, évidemment.
Je ne rêve pas de passer mes journées, ma vie ou mes soirées dans une grande maison avec de l'espace et un jardin. Mais qu'est ce que je ferai d'un jardin ? je n'arrive même pas à arroser le citronnier du balcon convenablement. Je ne me vois pas vivre dans un lieu où mon premier voisin est à 5 minutes à pied (ok je ne parle pas d'une ville donc, je parle de la campagne, de la nature). Et je comprends que d'autres imaginent leurs vies ainsi ou aient besoin de calme, de place, de verdure. Ce n'est pas mon cas. Je garde ça pour mes vacances.
En fin de semaine je pars à l'ile d'yeu dans un de mes endroits préférés sur terre où l'habitat le plus proche de la maison est un phare inoccupé. Je donnerais pas mal de choses pour pouvoir y passer mes WE et toutes mes vacances. Mais ma vie ? Pas franchement. Cela fait trois semaines que je m'imagine sur un vélo allant chercher des huitres puis mettre la table en face de la mer en voyant mes copains jouer à la pétanque puis descendre avec ma meilleure amie juste en bas, dans une petite crique, pour nous allonger et rigoler. Je n'aime pas que Paris et je l'aime aussi parce que je la quitte souvent. Il n'y a pas un seul mois où je suis restée complètement dans cette ville, elle peut être fatigante, harassante, pénible.
Comme le métro par exemple. Je hais le métro.
Et pourtant j'arrive à m'y plaire quand je suis de bonne humeur, puisque c'est dans le métro qu'on voit les gens, je les observe et les scrute, je regarde s'ils ont une bague à l'annulaire gauche et si c'est le cas, j'imagine leur mariage (call me weirdo).
Paris est chiante mais comme une belle histoire d'amour se doit de l'être. Une emmerdeuse pas emmerdante. Cette ville a du caractère et c'est si bon. Alors je relirai peut-être ces lignes dans 10 ans en rigolant très fort installée sous un porche (est-ce que des gens ont vraiment des "porches" et des "bancs" ?) avec un labrador à mes pieds et mes enfants dans un jardin. Mais permettez-moi d'en douter. Ou du moins, par pitié, laissez-moi m'en lasser. Attendez que ce soit fini, Paris et moi. Les relations qui ne vont pas jusqu'au bout sont les pires. Je ne visualise tellement pas mon bonheur ainsi, je l'imagine avec plus de bruit et de chaos. Oui je m'imagine galérer avec une poussette dans le métro, monter un lit superposé et apprendre le nom des fleurs à mes enfants dans un square pollué. Fun non ? ahahahah.
Ce qui est génial dans mon cas, c'est que je sais que je ne pourrai jamais amadouer Patach ainsi. Il trouve déjà qu'à deux dans un 50m2 c'est indécent... Je vous ai dit que je ne pouvais rien faire pour lui ! Mais j'ai ma carte "job boulot travail" ta daaaaa. Beaucoup de gens détestent Paris et y vivent parce qu'il y a des emplois et qu'à moins de piger ou de devenir freelance, les rédactions des magazines et des sites féminins sont à... (je vous le donne dans le mille) Paris. Et ça me sauve. Pour l'instant.
Ah Paris... je sens que ça ne va pas être une relation simple et qu'on va essayer de nous séparer. Pour l'instant je tiens bon parce que je mets tout mon coeur à montrer aux autres à quel point tu peux être fantastique, à quel point tu peux être génial. Paris ne récompense que les curieux. Mais je serai curieuse pour deux.
dimanche 10 avril 2016
Le Pigalle, hôtel, brunch, verre, apéro... dans un décor magnifique
Je vous amène dans mon dernier coup de coeur déco que j'ai pu tester le jour de mon anniversaire. Donc en plus d'être un peu spécial, ce lieu m'a complètement conquise. J'en ai ensuite parlé sur le site du ELLE Maison, ICI pour en vanter sa démission architecturale puisque le lieu a été rénové par Festen Architecture, un couple d'architectes beaucoup trop beau pour être réel et pourtant... Bref. Ici Le Pigalle est un d'abord un hôtel mais surtout un lieu de vie qui ne veut pas se couper de son quartier. Par exemple, si on vit à Paris, on peut y passer son temps sans même réserver une chambre. J'adore la nouvelle offre qui se développe à Paris question hôtel, je trouvais ça si classique. Après le Mama Shelter, il y a vraiment eu une éclosion d'une offre moins chère que les grands hôtels et plus cool, plus branchée, plus tendance. A l'image de l'hôtel Grand Pigalle, Le Paradis, le Grand Amour, l'hôtel canonissime de la rive gauche Henriette... J'ai presque envie d'y passer des WE comme une touriste pour découvrir ces endroits merveilleux. Pour mieux vivre avec les parisiens et offrir une vraie expérience à leurs clients, la plupart choisissent de devenir un resto ouvert à tous. C'est que faisait déjà, par exemple, l'hôtel Amour dont le patio est plein toute l'année par des clients autant parisiens qu'étrangers. Le Pigalle va encore plus loin dans cette approche en faisant travailler les commerçants du quartier, fleurs de chez Muse, DJ du coin, sélection librairie du kiosque à côté... On entre dans un espace 100% Pigalle. Tout est pensé à la perfection et la sélection de meubles vintage chinée par un antiquaire des Puces de Saint Ouen est à mourir d'envie. Du bar au canapé en passant par le terrazzo, la déco m'a fait plaisir ! Du changement ! Un look qu'on ne voit pas partout, un mix'n'match maitrisé et osé : oui, oui, oui à la personnalité du lieu.
Ensuite, dans l'assiette, alors que j'étais venue pour le brunch d'Alix Lacloche (que j'aime d'amour, d'ailleurs je ne vous ai jamais parlé de son livre de cuisine qui est une pure merveille), elle n'était pas là. J'ai donc pioché dans la carte. C'est cher et c'est délicieux. Je n'avais franchement pas mangé une aussi bonne burrata depuis l'Italie, et dieu sait que je cherche. Les sardines et chips de citron ou la ricotta en guise de dessert étaient tous parfaits. Rien à dire sur la qualité des produits. J'ai hâte d'y revenir goûter le brunch d'Alix et prendre un apéro le soir alors que le DJ sera à fond les ballons. C'est un bel endroit qui a réussi ce qu'il voulait créer : une ambiance de quartier à l'image de Pigalle, cool, heureuse et coquine.
9 rue Frochot - Paris, 9e
vendredi 8 avril 2016
Le teaser de l'expo des Velvet Underground
OH MON DIEU comment j'ai beaucoup trop envie d'y aller.
Et évidemment, je vous en parlerai.
Thanks God it's Friday.
mardi 5 avril 2016
Le Comptoir de la Mer de Camdeborde
Pour une fois, je voulais vous laisser quelques photos avant mon blabla qui ne sert finalement pas à grand chose devant ces plats d'une beauté toute particulière. Vous saviez qu'on était déjà fan de l'Avant Comptoir, le bar très viandard qui servait de succursale au restaurant bistronomique du chef Yves Camdeborde. Alors quand j'ai appris que son adresse mer sortait, j'y ai ramené Mamounette et Papapoulos avant ma remise des diplômes, histoire de les remercier d'avoir fait toute cette route.
Premièrement, il faut savoir que je ne suis pas du tout poisson, mais alors pas du tout (malgré ce que Mamounette essaie parfois de faire croire à certains...) je n'y peux rien je n'aime que le cru. Sinon, je n'aime pas l'odeur. Et bien sachez que je me suis régalée dans ce Comptoir de la mer. Vraiment... A tel point que la prochaine fois que je serai sur cette place de l'Odéon, j'hésiterai franchement sur lequel comptoir choisir. Je n'ai pas tous les beaux titres que le chef donne a ses plats mais je me souviens de coques au lait de coco et citronnelle, un délice, des seiches et poulpes sublimes, un petit merlu avec de la panure, des tagliatelles de seiches (je crois), un carpaccio de saint jacques. Bref le mega bonheur... dont un tartare délirant qui mixe la mer avec du veau et du foie gras. Je ne sais pas si je pourrais vous convaincre, mais passer un si bon moment dans une ambiance à la bonne franquette, au comptoir, avec du bon vin, et manger si délicieusement, ce n'est pas tous les jours à Paris. Et c'est ouvert tous les jours à des heures pas possibles pour jouer les touristes et manger à 15h. Moi j'adore. Je dis merci Camdeborde.
La régalade, c'est par ici -> 3 carrefour de l'Odéon, Paris, 6e
jeudi 24 mars 2016
Un petit coréen moderne à Paris : SAaM
Pour dire la vérité, ce restaurant est noté depuis des mois sur ma to-do-list, je suis tellement fan de brioche chinoise. Alalala la passion. Après Siseng qui avait tapé si fort... j'étais suspicieuse. Est-ce que ce coréen délibérément déco, mignon et vintage valait le coup ? Après un verre au Comptoir Général, nous nous sommes naturellement (et en joie) dirigé vers ce minuscule rade pastel. Evidemment la déco m'a plue ainsi que la carte et les propositions.
Deux buns + une salade + un side à partager = bonheur. Les pickles relevaient le tout, la brioche était moelleuse et sucrée comme je l'aime, d'un côté la poitrine de porc cuite à basse température dans une sauce sisho et prune salée, de l'autre un boeuf black angus en marinade coréenne et kimshi. Deux buns délicieux ! En plus, on avait opté pour "dak sésame miel", c'est à dire blanc de poulet frit panure d'épices cacahuètes sauce sésame miel. J'aurais adoré goûter les kimchi balls mais ce sera pour une prochaine.
Au début on croit que c'est tout petit, mais l'assiette contient une salade conséquente + des raviolis également. Donc le menu est parfait. Le seul bémol réside dans les épices : je pensais vraiment que le kimchi serait plus relevé et la viande aussi. Peut-être aurais-je du le demander. Je le conseille, le midi comme le soir, en amoureux comme entre amis. Pas pour y rester 4h mais enfin, sur le pouce, c'est excellent et encore trop peu fait à Paris ! Merci SAam (ce qui n'est pas un prénom mais qui signifie, je crois, petit plat / petit repas / petit casse-croûte).
61 rue de Lancry - Paris 10e
lundi 21 mars 2016
Pendant le mois de mars, Le Food Market change de quartier
Et oui, ce n'est pas le boulevard de Belleville en photo. Pour cause de soucis avec la mairie, le Food Market a pris rendez-vous à La Recyclerie afin d'établir un petit apéro en attendant leur retour. J'ai testé jeudi, j'ai validé : vous avez jeudi prochain pour prendre une bonne bière sur les anciens quais de l'ancienne gare de Clignancourt. Retenez le 24 mars !
mercredi 16 mars 2016
MG road : l'indien branchouille de Paris
Comme je me suis régalée chez MG Road... Que c'était bon et beau et savoureux. J'adore la bouffe indienne mais je la néglige complètement par rapport à la nourriture asiatique ou italienne par exemple. Il faut vraiment que je m'y mette. Si vous cherchez un bon indien qui ne vous sert pas dans un plateau en inox (ça a évidemment son charme j'adore ça MAIS si vous cherchez autre chose) allez vraiment chez MG Road. Les saveurs indiennes sont twistées grâce à un style moderne. Les naans sont à tomber également, gage de fiabilité, non ?
205 rue Saint Martin- 75003 PARIS
lundi 14 mars 2016
Taste of Paris : le délire de l'événement culinaire du Grand Palais
J'ai pu aller au Taste of Paris, une sorte de Food Market organisée au Grand Palais où les plus grands chefs parisiens proposent des plats gastro à prix mini. Bon... prix min prix mini, tout de même entre 8 et 12€ et croyez-moi, il ne faut pas en manger qu'un ou deux. Mais on peut tout de même manger Guy Savoy ou Salt pour 10 balles. Donc ça reste un kiffe ultime. Les plats étaient vraiment délicieux comme cette soupe aux artichauts de Guy Savoy ou les lentilles de Pierre Sang. Le lieu est vite devenu bondé et donc très chiant puisqu'il y avait presque 30-35 minutes de queue pour chaque stand de restaurant. N'empêche qu'on a mangé comme des rois et que je ne suis pas prête de manquer cet événement l'année prochaine. Miam miam.
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