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samedi 30 avril 2016

Vinyl et mon amour pour les 70's


Vinyl est sorti courant février et j'ai enfin terminé la série que j'ai adoré. Produite et créée par Mick Jagger et Martin Scorsese (qui a réalisé le pilote), la série évoque l'industrie musicale dans les années 70. L'intrigue débute en 1973 et suit le patron, Richie Finestra, du label American Century Records, un label en crise. Topo de L'Obs : "Le glam rock triomphe, le disco déboule (à facettes, bien sûr), le hiphop pousse ses premiers "yo !". Finestra et son équipe, la gueule enfarinée par leur régime quotidien à base de coke et de soirées orgiaques, ne savent plus à quel son se vouer. Ils courtisent Led Zeppelin, qui se fait prier. Des cols blancs allemands leur font miroiter les multiples zéros d’un rachat qui sauverait les finances de la boîte à défaut d’assurer son intégrité artistique. Et, pour couronner le tout, Finestra se retrouve avec un mort sur les bras." 

Parce que le topo n'est pas le sujet, et ce topo n'est d'ailleurs que le pilote car tout avance ensuite. Mais comme le dit cet article du Monde "quelle que soit la suite de la série, le premier épisode de « Vinyl » restera comme un pur moment de cinéma et de rock’n’roll dans l’histoire de la télévision". Le sujet ce sont les costumes évidemment ! Avec Scorsese, on ne s'attendait pas à moins du point de vu visuel. Le NY des années 70 est parfaitement retranscrit et a certainement dû nécessiter des heures de boulot sur l'ordinateur. Surtout que le Maestro ne cesse de parsemer des références à son oeuvre... Et pour une fan comme moi de la Factory, des histoires de Patti Smith, du Max's, (des années 70 à NYC quoi comme l'écrit très bien i-D ICI) c'est littéralement génial de voir ces lieux où ont évolué les gens que "j'admire" ou du moins avec qui j'ai passé autant de temps dans mon adolescence pour découvrir cette époque bénie qui m'a longtemps fait rêver. On passe tous par là, non ? J'ai l'impression que c'est un rituel pour tout adolescent de découvrir les années 60 puis, celles plus mystérieuses, les 70's. Le dernier épisode (ou l'avant dernier ?) est d'ailleurs le théâtre de l'annonce de la naissance du CBGB. Tiens, tiens... Tous les codes sont là. Et on est parfois un peu triste de ne pas avoir toutes les références pour suivre le monumental name-dropping de Finestra ! Heureusement, les apparitions d'Alice Cooper, du Velvet Underground ou Bowie sauvent la mise en même temps que notre âme en peine. Parfois, on se crée même nos propres références (ou pas ?) : est-ce que le mec du Chelsea Hotel à l'appareil photo ne serait pas un Mapplethorpe plus porté sur les nanas ? Ou le type qui passe des disques disco, le futur DJ Larry Levan ? 

Après NYC, c'est indéniablement dans les décors et costumes que se sont surpassés l'équipe. Il faut lire cet article de John Dunn qui dirige les costumes dans le NY Times ICI commentant ses choix ou celui-ci sur le même thème. Ce n'est pas quelque chose que j'ai regardé durant les 10 épisodes, c'est simplement quelque chose qui accompagne à la perfection l'histoire car dans tous les personnages, l'habit fait clairement le moine (il faut vraiment que je recense toutes ces expressions qu'on devrait interdire d'utiliser...). La jeune assistante à l'esprit punk (on voit clairement où tout cela va nous amener), le patron de la maison de disque et ses chemises violettes aux cols indécents, l'ancienne muse de la Factory qui sort de son époque bohème, la star du funk aux looks affriolants, l'associé de Finestra (le meilleur acteur de la série ?) en juif éploré... Les vêtements sont géniaux. Et je pense qu'on peut mettre un point à ce -déjà- trop long texte.













 












vendredi 25 mars 2016

Love, la nouvelle série Netflix de Judd Apatow que j'aime d'amour


Ok, je suis dans une phase très série (est-ce que ça veut dire que je ne fais que ça ?... Presque. Il est temps que le beau temps revienne). J'avais un retard sur tout... et voilà que je suis à jour, que j'ai commencé Vinyl, fini Narcos et Tunnel et Versailles et Baron Noir (etc) et que je suis en plein milieu de la nouvelle série de Judd Apatow appelée simplement : Love. L'histoire de Mickey et Gus, leur histoire d'amour et d'errements de trentenaires à Los Angeles. C'est aussi cru que Girls (Judd Apatow en est d'ailleurs le producteur) niveau cul, on voit les femmes comme nous sommes aujourd'hui (même un peu plus mega cool ahahah), les problèmes de drogues, de job, d'alcool, de famille. Bref la vraie vie avec une bonne dose de coolitude et d'humour en plus. Non ? Vous êtes vraiment si cool vous ? Ou si drôle ? Moi pas. J'ai adoré regarder les tenues de Mickey alias Gillian Jacobs dans la vraie vie alias Lily-Rose dans Girls (vous suivez ?), toujours ultra fringuée (non mais cette salopette Carhartt de la mort !), les cheveux fous mais la dégaine totale. Je l'ai trouvé presque française dans sa manière de s'habiller et de s'en foutre. Il faut la voir déambuler en maillot de bain durant un épisode entier shootée aux somnifères. Et il faut voir Paul Rust (dans la vraie vie) allias Gus (prénom le plus génial décerné en ce jour de joie) et son humour et sa féminité et son mal être et sa gentillesse et son envie d'être un badass (ce qui le rend ridicule-attendrissant). Le duo fonctionne à merveille et l'histoire raconte avec patience (enfin !) leur histoire d'amour. C'est fin, c'est drôle et les étapes sont respectées. Love, c'est une série qui me fait un bien fou, tant en terme de relation : enfin un pitch qui ne parle pas d'une princesse et d'un prince / et en terme de féminité-masculanité : enfin un couple de 2016 bien dans ses bask qui ne chipotent pas avec les vieilles valeurs du couple. J'ai hâte de voir la fin et peut-être vous en parler davantage ici pour un commentaire vraiment réfléchi ahahah. En attendant, matez-moi ces dégaines de folie. Je vais trouver qui gère les costumes dans cette géniale série.











mardi 22 mars 2016

Girls : Shoshanna au Japon


Evidemment je regarde Girls, évidemment je l'ai souvent mentionné ici, évidemment c'est un phénomène générationnel qui me parle, évidemment je comprends très bien que cette série énerve, en fasse des caisses, se prend au sérieux. Je comprends tout mais je comprends surtout que j'en suis fan, que j'adore l'histoire de ces 4 nanas qui grandissent et n'arrêtent pas de faire des erreurs, tout en essayant de s'assumer. J'ai surtout aimé cet épisode particulier où l'on suit Shoshanna au Japon dans sa nouvelle vie à Tokyo qui lui correspond particulièrement bien. Et comme se le demande le studio de Garance Doré, je me demande si j'aimerais tout planter pour partir à l'autre bout du monde, réaliser un rêve, si je pourrais le faire comme elle le fait ici. En tout cas, ça m'a fait drôlement envie cette vie japonaise. J'ai tellement hâte d'y aller... Bientôt espérons, je vais prendre mes billets. Yeah yeah yeah. Et c'est aussi la première fois que j'ai enfin compris Shoshanna, en cinq saisons, et que je l'ai apprécié elle et son débit trop rapide, elle et ses mignoneries bien trop kawaï. Il faudrait vraiment qu'on parle sérieusement de Girls tout de même.






dimanche 29 novembre 2015

Série Versailles sur Canal + à voir





1667. Louis quitte Paris pour Versailles : le chantier du pouvoir et, en filigrane, la construction de la personnalité du roi soit d'un égo démentiel. Il souhaite déplacer la cour à Versailles pour contrôler les nobles. Dans cette série à la production internationale, les dialogues sont parfois très Dallas, un brin brouillon trash mais toujours jouissifs.
Dans cette série, la personnalité du frère du roi est largement mise en avant : homosexuel, guerrier, dépensier, bavard, il rehausse tout le scénario pour une intrigue plus sentimentale et intime.
Pour la pseudo historienne que je ne suis pas, beaucoup d'actes, de relations sexuelles ou pas, d'épisodes historiques ou religieux sont faux. Mais c'est une série ! Une série à presque 3 millions d'euros. Car Versailles n'épargne ni les costumes, les décors et les plans absolument somptueux. De ce point là, si on en attendant beaucoup, je n'ai vraiment pas été déçue et j'ai passé mon temps à scruter les robes, chapeaux, masques et surtout chaussures (!!!) de tous les comédiens. Dingue. La saison 2 a déjà été assurée, je suis aux anges.
Si les deux premiers épisodes sont un peu lents et ressassent l'ensemble de l'histoire à coup de longs discours que personne n'aurait jamais tenu à la cour, c'est qu'ils posent d'emblée l'histoire. Et que pour nous, petits français biberonnés à la grandeur de Louis XIV, certaines anecdotes et positionnement géopolitique de l'époque nous sommes connues. Pas pour les téléspectateurs internationaux. Ceci expliquant cela, les épisodes d'après sont biennnn mieux et rapidement addictif. A regarder en somme.


mercredi 24 juin 2015

Very Food Trip : le tour du monde culinaire chez l'habitant que vous allez adorer

Il fallait au moins un titre aussi long pour vous présenter ce projet que j'adore. J'avais tout lu de leur projet sur ENCORE et je me souviens l'avoir partagé avec tous mes amis. Mon dieu quel panard, quelle chance et quel cran !

Si vous êtes de gros flemmards qui n'allaient pas cliquer sur ce lien, je résume : Marine et Louis décident de partir faire le tour du monde en mangeant chez l'habitant. Ce qui en fait donc le premier tour du monde du repas chez l'habitant.

Et comme ils sont bons et fous, ils en ont fait une web-série qui a débuté le 14 mai ! Alors tous à vos écrans et n'en ratez pas une seule, c'est si si si cool.
Le livre de leur expédition est parue le 7 mai et personnellement, il est sur ma liste de mes prochains achats. Bravo à eux...


mercredi 15 avril 2015

Les femmes et les séries



Du 17 au 26 avril, le Forum des images consacrent sa 6e édition de Séries Mania aux femmes. Hourrrra ! Déjà pour ce merveilleux teasing en vidéo, pour son questionnement sur la place des femmes dans les séries mais aussi pour me faire repenser à un sujet qui me tenait à coeur : nos héroïnes préférées et leur style implacable. 
La place des femmes dans les séries a énormément changé, il y a juste à comparer 24 H Chrono avec Homeland ou Beverly Hills avec Girls. Des personnages comme Emma Peel ou Carrie Bradshaw certes avant-gardistes n'étaient pas franchement la majorité. Sex and the City faisait d'ailleurs figure d'ovni pour parler sans tabou des hommes et des problèmes des femmes. Aujourd'hui on trouve pléthore d'héroïnes sexy courageuses et intelligentes. Hourra aussi à Hannah de Girls évidemment. 
Je lisais un article, dans le ELLE je crois, sur le nouveau film Cendrillon -un navet pour la majorité des cinéphiles-  où le journaliste disait "mais comment peut-on prendre ce magnifique conte à la manière de Disney sans apposer un peu de modernité ? Comment peut-on à l'âge de Girls produire un tel retour en arrière pour la femme ?" et il concluait sur son souhait d'entendre un jour sa fille bannir la phrase "plus tard, je veux être une princesse" au profit de "plus tard, je veux être Lena Dunham". Bref, on se ferait bien une petite série ce mois-ci... compilé avec une conférence sur la sexualité féminine dans les séries. Bon programme. 

dimanche 16 novembre 2014

GIRLS revient pour sa saison 4


Premier trailer pour la saison 4 de GIRLS et j'ai tellement haaaâaaate.
Bon dimanche mes petits loulous (coeur coeur love avec les mains) /

vendredi 18 avril 2014

The Cosmopolitans (avec Adam Brody et Chloë Sevigny)

L'info a filtré ce WE et j'ai failli tout quitter pour courir frénétiquement dans mon quartier en criant ma joie (blague). Vous connaissez mon amour pour les séries, alors savoir qu'Adam Brody (dont j'avais longuement parlé, sur mon amour pour son personnage de Seth Cohen) ET Chloé Sévigny seront prochainement dans une série dont le pilote se passe à PARIS (un groupe d'exilés américains découvrent la capitale)... c'était carrément insensé !!


Commandé par Amazon, la série écrit par Whit Stillman complètera la longue liste de séries prévues pour la futur chaîne -

HÂTE !


dimanche 26 janvier 2014

True Detective

Pour rattrapper mon inadmissible article sur mon inadmissible addiction à Hart of Dixie, voici une promesse et une chose à copier : mater la série True Detective. Une série avec des critiques aussi dithyrambiques (visez plutôt la chronique des Inrockuptibles : aimant tellement la série le mag' a décidé de chroniquer la série épisode par épisode) et adoubé également par notre Mâle Bb de la Branche (mais si, celui qui vous montrait où était l'ultra cool chaque semaine), deux avis de ce calibre ne peuvent évidemment pas se tromper.
Alors moi je dis, je tente, je me mets à fond dedans, je regarde et on débrief ? Série du siècle ou pas je vous dirai tout.


vendredi 24 janvier 2014

Seth Cohen, Josh Schwartz et Joel/Josh (lisez, vous comprendrez...)

Le 31 octobre je lisais avec une larme à l'oeil le très bon (et très vrai) article d'Olivier Joyard sur le beau personnage de Seth Cohen, un manque toujours pas comblé. Parce qu'il y a dix ans, tout comme notre Olivier,  je débutais mon engouement pour les séries. Alors que mes soeurs nous passaient en boucle Ally McBeal et Friends, je débutais lors d'un baby sitting (et le moment est gravé à jamais dans ma mémoire évidemment) la série Newport Beach (The OC en VO) qui pendant 4 ans m'initia aux séries et à tout ce qui s'ensuit. 



Comment ça vous ne savez pas ce qui s'ensuit ? Mon dieu, ne me dîtes pas que vous n'avez jamais regardé de série ? Que vous n'avez pas attendu patiemment chaque semaine votre épisode ? Que vous n'avez pas eu de discussions sur votre série, ses personnages ? Pire... que vous n'avez jamais eu l'impression de connaître ... les acteurs à l'écran ? C'est cela qui s'ensuit quand vous tombez dans une série, ses acteurs sont vos potes, le complot s'immisce dans vos rêves et vous pensez que chaque morale de fin d'épisode est faite pour vous.
Evidemment je ne vous dis pas que cela ne se complique pas lorsque vous regardez plus d'une dizaine de séries... Ce qui est mon cas. Enfin était mon cas... Depuis que j'ai découvert les joies du travail, j'ai également découvert ce qu'on appel "le manque de temps". Mon dieu quelle horreur. 
Je m'adresse aux vierges de série quand je vous dis que vous devez comprendre les différents type de série (essentiel avant que je puisse vous parler de mon vrai sujet...). Vous avez la série-pas-trop-prenante, qui vous fait marrer sans vous émoustiller mais qui s'immisce durablement avec le temps, type Desperate Housewives. Vous avez le hit dont tout le monde parle, les site, les mag et vos copains pointus qui postent des teasers à longueur de temps type Breaking Bad. Vous avez le pêché à la con dont vous ne pouvez vous passer et que finalement tout le monde regarde type Gossip Girl/90210. Vous avez la série dont on parle à l'étranger et dont on prévoit qu'elle deviendra un grand classique type Girls. Vous avez la série classique dont vous ne pouvez vous souvenir pour quelle raison vous avez commencer type Newport Beach ou Grey's Anatomy. Et vous avez un type très spécial, très honteux, que je ne vous avoue ici seulement sous couvert de l'anonymat : la série que vous commencez parce que vous n'avez plus rien, parce que vous n'avez que ça sur votre ordinateur, parce que vous êtes chez vos grand-parents pour deux semaines, parce que vous avez pété votre connexion internet, parce qu'un dimanche après avoir regardé les 2 saisons et 6 épisodes qui vous séparaient du dernier épisode de votre série fétiche, vous n'avez plus rien... Et là vous cliquez au hasard. C'est ce qui s'est passé pour moi avec Glee... et Vampire Diaries... Et également avec... Hart of Dixie. Ce qui nous amène, enfin, à mon sujet.


Ce qui lie Hart of Dixie et Newport Beach c'est d'abord Rachel Bilson (ci-dessus) qui joue dans le premier, Zoe Hart et dans le second, Summer Roberts, que j'adore, ce qui a beaucoup joué pour cliquer sur le bouton play de cette série se déroulant à BluBell en Alabama (oui, il faut être motivé pour commencer...). Mais on retrouve principalement Josh Schwartz créateur de Newport Beach (Chuck et Gossip Girl également) et Hart of Dixie. Ce qui nous amène enfin à mon point : est-ce que le personnage de Seth Cohen ne manquait pas beaucoup à Josh lorsqu'il a inventé Joel ? Là, évidemment, tous ceux qui ne connaissent pas la série ont lâché mon méga long-méga chiant sujet. Mais j'irai au fond des choses, seule ou avec vous. 



Finalement, mon point consiste juste à prouver que Josh Schwartz adore se reproduire (oui lui-même) dans ses séries : il tente de reproduire dans Hart of Dixie un jeune homme juif, un peu gauche, intello, accro à ses bouquins, névrosé, drôle sans y faire attention, avec ses tee-shirts à message, très new-yorkais, très brooklyn... Bref un deuxième Seth Cohen !! 
Pour ma défense j'ai vu les trois saisons en une semaine, je suis à fond dedans... et il fallait simplement que je vous dise tout ça. Comme si j'avais révélé un scandale de trouble de la personnalité d'un célèbre président de la république... bref. J'adore les personnages de Josh Schwartz- (surtout Wade).





Ok je sors, et je promets de ne plus faire d'article geekos pro-série de gonzesse à deux balles...