AU CONCERT DES ARCTIC MONKEYS AU ZENITH DE NANTES
Les Arctic Monkeys sont devenus grâce à deux amis des dieux à mes yeux. Le genre de dieux qu'on ne peut plus quitter. Ceux qu'on suit coûte que coûte et dont on apprécie les moindres détails : du jogging de Nick Cave à la copine du Turner (rien dans tout ça ne relève de la prouesse divine mais enfin !). Mardi j'étais donc à Nantes pour assister au concert tant attendu des Arctic Monkeys pour leur nouvel album Suck it and See (dont j'ai fait un article ICI sur UGOTAWISH as usual).
J'ai toujours pensé qu'un concert n'était pas retranscriptible mais voilà ce blog étant un essaie pour à peu près tout et ne manquant pas à la règle, je vais tenter du bout de mon clavier de vous faire vivre ce moment mémorable.
Les Arctic, la première fois que je les avais vu à Nantes dans une plus petite salle, n'avait fait ni rappel ni sourire en enchainant les "Fuck" ... Bon bon bon je m'étais dit "qu'ils attendent donc d'être des Rock Star pour faire ce genre de truc anti-vente." Mais comme un bon vin (la comparaison est plus que piteuse) les Arctic se bonnifient. Pas de fourires ou autres extravagances mais un léger contact avec le public.
La première partie fut assurée par Concrete Knives dont il faut absolument saluer la performance. Mené par une chanteuse au charisme éblouissant ils ont su nous faire attendre dans la bonne humeur l'arrivée de ce pourquoi nous trépignions d'impatience !
L'effervescence est palpable dans toute la salle et enfin Alex Turner rentre, cheveux coupé, chemise bleu (le genre de détails pourris que je ne peux m'empêcher de remarquer comme si Turner était un vieux pote avec qui on faisait un boeuf : je vais loin) sourire narquois. Toute débute avec Library Picture, ma préférée. Je saute de joie, comme promis cette chanson a un potentiel énorme sur scène. Le combo enchaine sans parole sur Brianstorm et This House Is A Circus (deux titres de leur incontournable Favourite Worst Nightmare). Still Take Your Home et enfin Don't Sit Down Cause I've Moved Your Chair. Etant vraiment vraiment fan je n'avais pas loupé le passage du groupe au Grand Journal ou Charlotte Le Bon s'était amuser à reprendre ce titre en anglais, français et chtis. Ce qui semble avoir fortement influencé Alex dans son choix du refrain (démonstration dans la vidéo ci-dessous). Comme prévu cet hommage chauvin à notre langue en a ravie plus d'un (dont moi surexitée, comme si il me transmettait un message personnel : allons bon).
Le set se poursuit avec Pretty Visitors et Crying Lighting (de leur album Humbug apparemment relégué à quelques apparitions discrètes). Ici les Arctic signent un total retour aux sources auto-proclamé et assumé. Teddy Picker, Brick By Brick (incroyable en live) et la calme Reckless Serenade. La suite s'embrouille un peu dans ma piteuse mémoire mais je me souviens avoir hurler au son de Cornerstone toujours magistral, Do Me A Favour (ma préférée, référence à ce blog même) ou I Bet You Look Good On The Dancefloor ... Puis le rappel, ouf ils en font bien un, les singes se comportent poliment et ne nous font pas trop attendre. Première note du curieux mais tubesque The Hellcat Sprangled Shalala puis Fluorescent Adolescent (qui inspira le nom de mon premier blog en parti.) et enfin pour terminer (comme à Rennes) le cultissime 505.
Evidemment je ne peux en rien être objective je suis fan des Arctic Monkeys et de leur performance. Cette classe toute en retenue de Turner qui passe d'un chanteur hautain et concentré aux éclats de rire et humour british : une élégance rare. Au retour j'écoutais les conversations des gens autour de moi et je répèterai ici quelque chose qui m'a paru pertinent : si Alex Turner est incontestablement devenu grand, un songwriter à part entière dont la carrière à 25ans laisse songeur, ce n'est surement pas le cas de ses acolytes. Si Matt Helders a été parfait comme à son habitude (arrivant en short/jogging pour ne pas ternir sa réputation ^^), Jamie Cook paraissait plus investit et Nick O'Malley produisait un son de qualité, ils ressemblent à trois gamins un peu perdu derrière cette machine devenue énorme. La critique est sans intérêt je les aime ainsi mais mais mais il fallait (...) que je critique quelques chose pour paraître un chouilla crédible.
En résumé un concert excellent. Sans fausse note pour mon groupe préféré. Vie de Grâces.
Vive la République
Vive les Arctic Monkeys !
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