Suite et fin de Rock en Seine Samedi 27 AOUT :
Après qu'une pluie torrentielle soit venue s'abattre sur nous durant la néanmoins magnifique prestation du CORPS MINCE DE FRANÇOISE, nous filons à la Grande Scène pour voir THE STREETS. Leur deuxième venue à Rock en Seine est également leur deuxième remplacement : après avoir remplacé Amy Winehouse ils remplaçaient samedi Q-Tip pour notre plus grand plaisir ! Un live extraordinaire qui me fait tristement dire que le rap sait lever les foules avec une fougue incroyable. Une heure et quelques de pure plaisir devant le rap cinglant et pertinent du magnifique Mike Skinners.
Léger détour pour voir Coco Rosie, la curiosité qui m'intrigue constamment en me laissant toutefois perplexe. Ensuite, la légende de la journée : INTERPOL à 20h, le groupe est élégant et leur performance tout autant, petit oups quant à la passivité de la foule et aux simples mots "thank you" lâchés par le leader... mais il peuvent carrément se le permettre.
Il est temps d'aller yeuter les petits qui montent, qui montent, qui montent ... WU LYF. Fidèle à sa réputation naissante, le groupe s'est déchaînée et a affirmé la véracité de tous ces propos dithyrambiques.
A 22h, summum de ma journée pour la fan d'Alex Turner que je suis, direction ARCTIC MONKEYS sur la grande scène où le monde nous laisse sans voix. Alors voilà où en sont le petit combo de Sheffield... Propre, beau, la nouvelle coupe d'Alex Turner me ravie, leur setlist est malheureusement très similaire et le public m'ennuie mais nous dansons quand même parce que ce sont les Arctic nom d'un chien ! Si mon avis n'est pas objectif (imaginez tous vous retrouver dans un festival, l'ambiance et co, pouvoir fumer à l'air libre en buvant sa bière, et devant vous, votre groupe préféré... Pas trop de moyens d'être déçu je présume!) les quatre singes ont livré un live sans fautes qui nous a rendu béats. Pour terminer cette deuxième journée en beauté : ETIENNE DE CRECY, un des plus grand DJ français : transe électronique garantie. Comme on est jamais assez fatiguée, on a couru au Nouveau Casino pour l'After revoir ETIENNE DE CRECY aux platines mais cette fois plus près. Encore une fois une journée incroyable...
DIMANCHE 28 AOUT :
Un peu en retard nous arrivons pour FRANÇOIS AND THE ATLAS MOUNTAIN que je vous conseille d'écouter pour son originalité ! 15h50 CAT'S EYES que j'avais déjà vu en concert, nous nous allongeons dans l'herbe en écoutant ce duo divin et magnétique : gothique vs romantique, la symbiose élégante.Nous poursuivons avec SIMPLE PLAN, montréalais nous avons droit à quelques pics sur notre accent franchouillard et quelques blagues sur le leur, l'ambiance est sympathique, la musique pas mon style (beaucoup trop grosse production made in US) mais encore une fois la rythmique festive fait mouche.
En lisant notre programme on se rend compte que sur la Scène de la Cascade se joue un groupe plutôt mythique : THE LA'S reformé cette année depuis leur séparation en 1992, des mélodies d'une autre époque, un chanteur charismatique, rien à envier aux mignons CONCRETE KNIVES made in France qui se produisent à côté et dégage une sérieuse énergie nerveuse !
18H, MILES KANE entre en piste, nous l'attendions avec impatience. J'ai toujours raté les concerts de The Last Shadow Puppets et c'est avec avance que nous nous retrouvons sur la Scène de l'Industrie. Tout comme Alex Turner, je raffole de Miles Kane et de son furieux air années 60 ! Un grand live plein d'entrain avec un public conquis qui annonce une jolie tournée.
Puis nous nous rendons à la nouvelle scène de Rock en Seine : Scène Pression Live pour contempler Faris Badwan dans son groupe d'origine THE HORRORS, concert que j'attendais particulièrement et qui, contre toute attente, m'a déprimé par sa gravité... Je reste amoureuse de leur musique et pourtant drôle de sensation durant le live qui pourtant faisait bouger pas mal de monde : inexplicable.
La fatigue des trois jours nous fait rater TINIE TEMPAH que nous entendons de loin : encore une fois, une foule survoltée grâce à un rap bien léché au flow survolté. 20h50 suite à de nombreuses incitations, nous écoutons NNEKA : coup de coeur instantané pour celle qu'on qualifie, dans les festivaliers comme dans le programme, comme la relève de Lauryn Hill. Sa voix, sa joie et son rythme permettent de nous emmener dans son monde (léger oups : le peu de mélodie entraînante qui, en début de soirée, lasse un peu).
La foule se déplace en masse vers la Grande Scène pour ARCHIVE qui ne m'attirait pas plus que ça, faute de détester être seule à un concert je suis mes acolytes en leur faisant promettre d'aller voir Lykke Li quand même, roulement d'yeux général et réponses positives lascives, me voilà partit pour la machine ARCHIVE. Grosse claque. Inqualifiables, les anglais tâtonnent de tout et font mouche à chaque chansons, le public électrisé y est pour beaucoup.
Je finit mon Rock en Seine sur un live exalté, me voilà au Paradis.
Au total 29 artistes incroyables au talent fabuleux et insolent, beaucoup trop de verres de bière, des stands de nourriture épatants, des bénévoles charmants et souriants, des festivaliers heureux et bien habillés, des stands sponsors ludiques et intéressants...
Rock en Seine, merci.
ps: une petite vidéo sera concoctée sur Rock en Seine pour mon prochaine post jeudi... en espérant que le parallèle vous décrochera un sourire.
Par Bb de la Branche.
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