mardi 6 novembre 2012

Gae Aulenti - réinventer le monde



A force de lire Le Monde comme une forcenée (avenir oblige) à qui on aurait promis la gloire à chaque fin d'article, je prends un plaisir non dissimulé à lire "Le Carnet" des fins de page, soit les grands évènements des "gens", des lecteurs, des personnages de renoms connus ou inconnus. Comme il faut trouver du plaisir partout, cette partie du Monde me détend implacablement... je me délecte des formules concoctées par les plus grandes familles françaises ou sur les naissances et, instantanément, mon esprit se perd en imagination après avoir accumulé moulte informations certes plus signifiantes mais ô combien dramatiques. Tout ça pour vous dire que je lisais Le Monde tranquillement du 4 novembre et j'arrivais au bout d'une dure labeur à ma partie nécrologie quand l'air de rien je tombais sur la mort de Gae Aulenti ! 

Guy Cogeval président des musées d'Orsay et de l'Orangerie annonçait le décès de Gae Aulenti qui s'est éteinte à Milan le 31 octobre 2012 à l'âge de 84 ans, citant par la suite ses réalisations, les multiples traces et achèvements qu'elle laisse et sa philosophie qui comme tout dame designer italienne de cette époque semble exquise, insolente et élégante. 
Drame, pas plus de mots pour celle qui pour moi créa la Pipistrello mon dada design ? La Pipistrello est posée depuis des années (depuis que je suis petite) dans tous les lieux dans lesquels j'ai habité, et je la trouve d'un raffinement incommensurbale. Pour dire, au fil de toutes ces années, cette lampe, modèle emblématique du design industriel italien, a presque forgé mon goût, mon amour de ses courbes, de sa forme, de son nom! 
Joie, lorsqu'aujourd'hui dans les dernières pages de mon Monde (oui il est à moi - il me doit bien ça après la lecture méthodique que je lui fournis) page 25 (Disparitions), j'aperçois un article en bonne et du forme sur l'architecte designer italienne Gae Aulenti. Je peux refermer Le Monde après cette lecture, me voilà rassurée... 

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