Courrèges, ici, c'est une histoire qu'on suit de près. Si vous tapez ce nom, cette marque, dans la bar de recherches à droite vous tomberez sur l'histoire de ma veste ou encore le post pour annoncer les nouveaux directeurs artistiques de la marque. Bref, j'y suis attachée. Alors, évidemment, quand l'annonce de la mort d'André Courrèges à 92 ans est tombée j'étais triste. Puis vint le moment où j'étais consolée par l'énorme abattage médiatique autour de cette mort (et pourtant ce fut une semaine sacrément chargée Delpech, Galabru, Boulez...) : enfin les gens allaient connaître ce génie. J'ai lu le papier du Monde, celui de Libé puis celui, réédité pour l'occasion, de Sylvia Jorif sur le ELLE. Régalez-vous de redécouvrir cette marque de mode et son créateur qui a fait ses armes avec Balanciaga. En ne me lassant pas de regarder toutes ses photos et ses créations, je me suis demandée pourquoi Courrèges et sa ligne, sa mode, me parlait autant. Peut-être est-ce son pouvoir historique : j'ai l'impression, comme devant un tailleur Chanel, de contempler un drapeau national ou Marianne, quelque chose qui fait partie du patrimoine. Ou est-ce ce qui m'a tout de suite attirée lorsque j'avais 13 puis 15ans, l'histoire des années 60, le look d'Audrey Hepburn, les coupes très Edie Sedgwick qui ont bercé mon imagination et façonné le style que j'aime aujourd'hui. Aussi épuré que cool, libéré qu'élégant, du rock'n'roll dans la classe, de la frivolité dans l'architecture.
André Courrèges, mille mercis.
1 commentaire:
Comment connait-on M. Courrèges aussi bien à votre âge ? quel éclectisme dans vos posts, et cette curiosité et ouverture d'esprit, c'est un vrai bonheur, au fait elle donne quoi cette petit veste , on peut vraiment la voir en photo ?
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