Jeanne Damas c'est qui ? Pour vous peut-être personne, pour moi, une nana de mon âge que je suis sur son blog (devenu un tumblr de photos Kodak) depuis mon arrivée à Paris. Au départ, c'était juste une nana canon qui s'habillait à merveille et que j'aimais suivre (Instagram n'existait pas), elle publiait sa vie, ses soirées, ses copains, à la manière d'un blog à l'ancienne comme on en a tous eu (hello les généralités sur la génération Y ou Z). Elle était au lycée quand je suis arrivée à la fac, à Paris, je me souviens la croiser dans des soirées ou dans la rue et adorer son "attitude". Alors oui, ce côté Jane Birkin ou Charlotte Gainsbourg est évidemment surprenant, voire cultivé, mais plus que tout, j'aime sa désinvolture toute parisienne. La nana a percé et est resté, devenant une sorte de modèle parisien pour l'étranger et petite it-girl en France. Une robe chemise, un tee-shirt blanc et un jean, une veste et... du rouge à lèvre, toute sa signature : la simplicité. La voilà partie pour sa journée et sa soirée, l'air un brin sexy et jamais trop apprêtée. Elle fait partie de ces "icônes" (le mot est bien trop fort mais j'en viens à l'explication) qui ont façonné mon image de la femme que j'aimais et donc, par répercussion, ma propre image. Du moins, l'idée que j'en avais et que je voulais en avoir. Ce look effortless d'une nana qui n'en fait jamais trop et qui caractérise d'ailleurs toutes mes amies parisiennes. A 18 ans, ça m'a subjugué. Chez nous (it means : à Nantes) les nanas étaient sur leur 31 pour aller boire un verre, over-maquillées et perchées sur des talons. Je n'ai jamais été à l'aise avec ça. Paris m'a libéré, m'a permis de danser jusqu'au bout de la nuit en basket défoncé et parce que j'avais mis du rouge à lèvre et une jolie veste, j'étais assez habillée. Le paradis en somme. Et cette nana, bien qu'elle soit vivement critiquée parce que it-girl et donc parce que "sans emploi" comme on l'entend traditionnellement, m'a toujours inspiré. Je ne la connais pas et je ne la juge pas, j'aime juste sa fraîcheur et sa sensualité dénuées de toute vulgarité, sa coupe de cheveux régulière et constante, son amour des basiques et finalement, sa percée dans le monde de la mode.
Car oui, on est censé parler de Rouje ici. La marque mode de Jeanne Damas qui a débuté avec un e-shop samedi ou dimanche dernier il me semble. J'ai déjà craqué pour des pièces. Logique. Sa garde-robe a tant fait parler, on lui a tant demandé de dessiner des pièces pour certaines collections "lui ressemblant" qu'il était censé de se lancer dans une telle aventure. J'espère qu'elle durera !
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